Texte : Observationes de Venis lacteis (1655).
2. Lettre de Charles Le Noble
à Jean ii Riolan, seconde partie, note 13.
Note [13]

Le latin de Charles Le Noble rend son récit et son raisonnement incertains.

  • Chez la pendue qu’il avait disséquée, le chirurgien la Bale n’avait exploré que la région du réservoir et la partie basse du canal thoracique gauche. Ce qu’il en avait rapporté à Le Noble ne l’aidait pas à avancer dans ses spéculations : il espérait apprendre comment était le canal thoracique droit de cette femme, et si ses lactifères thoraciques étaient vides de chyle laiteux, en raison du jeûne qui avait précédé son exécution, mais contenaient un liquide aqueux ressemblant à de la lymphe.

  • Dans l’opuscule où il relatait sa découverte des vaisseaux lymphatiques (Copenhague, 1653, v. supra note [4]), Thomas Bartholin n’avait pas abordé la question que Le Noble se posait sur le remplacement du chyle par de la lymphe dans les canaux thoraciques rapidement après la mort.

Cela dit, la lettre de Le Noble est admirable car il n’était guère possible en 1655 de pousser plus loin l’exploration de la voie du chyle et d’en tirer des déductions plus pertinentes que celles qu’il y exposait. Dans sa réponse, qui suit, Jean ii Riolan semble l’avoir perçu, mais sans en exploiter parfaitement tous les brillants enseignements (v. notes [7][11] de sa réponse à Le Noble).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Observationes de Venis lacteis (1655).
2. Lettre de Charles Le Noble
à Jean ii Riolan, seconde partie, note 13.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1061&cln=13

(Consulté le 08/12/2025)

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