Texte : Observationes de Venis lacteis (1655).
3. Réponse de Jean ii Riolan
à Charles Le Noble, note 10.
Note [10]

En somme, Jean ii Riolan admettait l’existence des lactifères thoraciques mais continuait à croire qu’ils ne servaient à rien.

J’ai mis entre crochets ma traduction de quicquid scipseris de peristaltico motu istis tubulis insito, qui tantum intestinis convenit carnosis, parce que ce passage a été rayé d’un épais trait de plume dans l’exemplaire numérisé qui sert à notre édition, issu de la Bibliotheca Colbertina [Bibliothèque de Jean-Baptiste Colbert], puis de la Bibliotheca Regia Monacensis [Bibliothèque royale de Munich]. Comme cela le rend difficilement lisible, j’ai consulté l’exemplaire conservé par la BIU Santé (cote 31610, sans aucune marque de provenance) : à ma grande surprise, on y voit la même biffure, mais l’encre en a heureusement pâli, ce qui m’a permis de garantir ma transcription. Il faudrait consulter d’autres exemplaires pour savoir si ce caviardage est une simple coïncidence ou s’il peut manifester un remords de Riolan. Son esprit pouvait être troublé car je remarque en outre que le latin de toute cette phrase de déni est inhabituellement embrouillé et n’est traduisible qu’en y posant des béquilles.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Observationes de Venis lacteis (1655).
3. Réponse de Jean ii Riolan
à Charles Le Noble, note 10.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1062&cln=10

(Consulté le 09/12/2025)

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