Note [10] | |
Aristote, {a} Les parties des animaux, livre ii, chapitre i, § 16‑17 : {b} « Le cœur en effet se divise en éléments similaires, comme se divisent aussi tous les autres viscères ; mais par sa configuration et sa forme, il est une partie non similaire. {c} Tous les organes qu’on appelle des viscères sont dans le même cas que le cœur ; et ils se composent de la même matière que lui. La nature de tous ces viscères est sanguine, parce qu’ils sont posés sur des vaisseaux veineux et sur leurs ramifications. Semblables au limon d’une eau courante, tous les autres viscères sont comme les embranchements du courant du sang s’écoulant dans les veines ; {d} mais le cœur, qui est le principe des veines, et qui renferme en lui l’initiative et la faculté première d’élaborer le sang, {e} doit, par une suite inévitable, être formé lui aussi de la même nourriture que celle qu’il reçoit. » |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Experimenta nova anatomica (1651) Chapitre i, note 10. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0011&cln=10 (Consulté le 13/07/2025) |