Note [27] | |
Ce passage, depuis « soit, si tu préfères » ne figure pas dans la Dissertatio anatomica de 1654, mais se lisait bel et bien dans celle de 1651 : v. note [21] de son chapitre xi pour ce que Jean Pecquet a supprimé de ce qu’il y avait dit du péritoine et des capsules atrabilaires (v. infra note [29] pour l’opinion que Jean ii Riolan s’en faisait). Le débat qu’abordait Riolan se fondait sur le postulat que le chyle devait être purifié et réchauffé avant de se transformer en sang, ou même de se mêler à lui. Pecquet avait estimé que l’estomac, en lien avec la rate, ne pouvait débarrasser le chyle de ses impuretés, mais avait imaginé trois voies partant de son réservoir, tout aussi fantaisistes les unes que les autres : passage direct dans les artères rénales, dans les glandes surrénales ou dans le péritoine. Tout ce débat est sans objet car il est désormais établi que la traversée de la muqueuse intestinale assure une première purification du chyle, qui suffit à le rendre inoffensif pour les organes chargés de le transformer, dont le principal reste le foie. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Première Responsio (1652) aux Experimenta nova anatomica de Jean Pecquet (1651). 4. Critique des chapitres xi-xii de la Dissertatio anatomica, note 27. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1003&cln=27 (Consulté le 30/04/2025) |