Note [3] | |
Éolipyle ou éolipile {a} (Furetière) : « Terme des hydrauliques : {b} c’est une petite boule de fer ou de cuivre, ayant une queue où il y a un fort petit trou pour la charger. On la chauffe pour raréfier l’air qui est dedans, et puis on la jette dans l’eau. Il y en entre autant qu’il faut pour remplir le vide que laisse l’air condensé par la froideur de l’eau ; et quand cette boule est derechef mise au feu, il en sort du vent {c} avec une impétuosité et une durée qui surprennent. On la nomme autrement “ poire à feu ”. C’est par la comparaison de ces éolipyles que Descartes explique admirablement bien la cause naturelle des vents. » {d} |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Dissertatio anatomica de circulatione sanguinis et motu chyli (1651) Résumé de la dissertation, note 3. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0020&cln=3 (Consulté le 21/04/2025) |