Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1654)
3. Première partie, note 4.
Note [4]

Jean ii Riolan a repris presque mot pour mot la traduction latine d’Aristote (page 385, lignes 21‑22), dans l’édition de Bâle, 1548 : {a}

« Nous estimons que la science et la connaissance ressortissent plus à l’art qu’à l’expérience, et pensons que ceux qui maîtrisent l’art sont plus sages que ceux qui possèdent l’expérience. En toutes choses la sagesse précède en effet la science : le savant ne connaît que fort peu la cause, car il n’en sait que le comment ; tandis que le sage connaît les causes en en sachant le pourquoi. » {b}


  1. V. note [5], préface au lecteur des Responsiones duæ.

  2. Traduction de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, 1879 :

    « Cependant on croit que le savoir appartient plus à l’art qu’à l’expérience, et on tient pour plus sages les hommes d’art que les hommes d’expérience ; car la sagesse est toujours en raison du savoir. Et il en est ainsi parce que les premiers connaissent la cause, tandis que les seconds ne la connaissent pas ; les hommes d’expérience en effet, savent bien qu’une chose est, mais le pourquoi, ils l’ignorent ; les autres, au contraire, savent le pourquoi et la cause. »

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
seconde Responsio aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1654)
3. Première partie, note 4.

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(Consulté le 18/04/2025)

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