Texte : Jean ii Riolan
Première Responsio (1652) aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1651).
4. Critique des chapitres xi-xii
de la Dissertatio anatomica, note 42.
Note [42]

Dans les éditions grecques, ce livre d’Aristote ne contient que 14 chapitres, mais il en compte 19 dans les éditions latines, comme celle de Paris, Simo Colinæus, 1524, in‑8o. Ce propos s’y trouve au début du chapitre xviii, fo 9 ro :

Iecur magna ex parte, maximoque animalium numero felle caret. Verum in nonnullis id habere sibi adnexum videtur. Rotundum iecur hominis est, ac simile bubulo. Fellis privationem, vel in victimis nonnusquam percipi certum est.

« Ordinairement et dans presque tous les animaux, le foie est sans bile, sans fiel ; dans quelques-uns, il y en a, le foie de l’homme étant d’ailleurs arrondi et pareil à celui du bœuf. Cette absence de fiel peut se remarquer sur les victimes [des sacrifices]. » {a}


  1. Livre i, chapitre xiv, traduit du grec par Jules Barthélemy-Saint-Hilaire (1883).

    Ce passage prouve incidemment que les aruspices examinaient soigneusement les entrailles des animaux qu’ils sacrifiaient, ce qui ramène à la certitude que les lactifères mésentériques n’ont pas pu leur échapper (v. note [19], Responsio ad Pecquetianos, 4e partie).


L’argumentaire décousu de Jean ii Riolan sur la bile est parfaitement étranger aux notions physiologiques modernes (tout comme l’était celui de Jean Pecquet), en dépit de toute la bonne volonté qu’on peut appliquer à le traduire et à l’examiner.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Première Responsio (1652) aux
Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1651).
4. Critique des chapitres xi-xii
de la Dissertatio anatomica, note 42.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1003&cln=42

(Consulté le 30/04/2025)

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