Texte : Jean Pecquet
Experimenta nova anatomica (1651)
Chapitre i, note 6.
Note [6]

Johannis Walæi Epistolæ duæ : de Motu chyli et Sanguinis : ad Thomam Bartholinum, Casp. Filium. Editio Quinta.

[Deux Lettres de Jan de Wale {a} sur le Mouvement du chyle et du sang, adressées à Thomas Bartholin, fils de Caspar. {b} Cinquième édition]. {c}.


  1. Le médecin de Leyde Jan de Wale (Johnannes Walæsius, 1604-1649, vnote Patin 6/191) y a professé, et principalement consacré ses recherches anatomiques à la digestion et à la circulation du sang.

  2. Le médecin de Copenhague Thomas Bartholin (1616-1680), élève de Wale, était le fils de Caspar (1585-1629), auteur des Anatomicæ institutiones… [Institutions anatomiques…], publiées pour la première fois en 1611, et plusieurs fois mises à jour par son fils (vnote Patin 1/306). Bartholin a été le premier et plus enthousiaste défenseur de la découverte de Jean Pecquet, qu’il a confirmée chez l’homme dès 1652 dans son Historia anatomica.

    La note [23], préambule de la première Responsio de Jean ii Riolan, montre à quel point Bartholin, décrivant les voies du chyle chez le poisson rond (lompe) en 1651, était éloigné de ce que Pecquet a découvert.

  3. Imprimée à la fin (pages 529‑576) de l’Anatomia de Thomas Bartholin (Leyde, 1651, v. note [5] de la lettre d’Adrien Auzout) ; la première édition des deux lettres de Wale avait paru à Leyde en 1641 ; v. notes [52][53], Responsio ad Pecquetianos, 1re partie, pour l’avis critique de Jean ii Riolan sur ces lettres et leur auteur.

Le passage cité par Jean Pecquet est dans la première lettre, dernier paragraphe de la page 535. Il épargnait à de Wale la suite de son propos, dont les Experimenta nova anatomica démontraient l’inexactitude :

Ea enim animalia glandulam in Mesenterii principio unicam non habent, quam Asellius pancreas appellavit, et harum venarum ductum solet obscurare, sed ibi minoribus, ut plurimum quinque, glandulis sunt donatæ, quæ manifesto intervallo a se invicem sejuntæ, per id intervallum quibusdam venis lacteis liberum transitum largiuntur. Sed cum supra has glandulas pauciores venarum lactearum rami, quarum et quædam majores, quam infra sint ; crediderim prope eas glandulas, venas lacteas in ramos dividi, et eas ut alibi in corpore, vasorum divaricationi inservire.

[De fait, ces animaux ne possèdent pas la glande unique, située à la racine du mésentère, qu’Aselli a appelée pancréas, et le tracé de ces veines y échappe ordinairement au regard. En revanche, ces chiens sont dotés de petites glandes, dont le nombre ne dépasse pas cinq, séparées les unes des autres par un intervalle bien visible, que certaines veines lactées traversent très librement. Étant donné qu’au-dessus de ces glandes il y a beaucoup moins de veines lactées qu’au-dessous, où certaines sont de très grande taille, je croirais que les veines lactées se divisent en rameaux auprès de ce ces glandes, et que, comme ailleurs dans le corps, elles servent à la ramification des vaisseaux].

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Experimenta nova anatomica (1651)
Chapitre i, note 6.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0011&cln=6

(Consulté le 17/05/2025)

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