Note [6] | |
On disait d’un procès qui n’avait pas encore été jugé qu’il était « sur le bureau ». Le « Jugement nouveau » de Jean ii Riolan est son Discours contre la nouvelle doctrine des veines lactées (traduit dans son Manuel anatomique et pathologique en 1661). Il y a exposé, pages 187‑188, ses cinq spéculations sur l’utilité du chyle qui parvient dans la veine cave supérieure. La dernière supposait « qu’une portion du sang, s’étant épaissie par le mélange de ce chyle, demeure et tarde plus longtemps dans le cœur, pour y servir, comme d’un levain plus chaud et plus acide, à la préparation du nouveau sang artériel ». Charles Le Noble a donné son hypothèse dans la première partie de sa lettre à Riolan (dernier paragraphe, pages 15‑16) : « Je prétends que, par les voies indiquées plus haut, une autre partie du chyle, principalement celle qui est aqueuse et déliée, s’écoule finalement dans le cœur, non pas certes pour y être transformée en sang (car, comme nous l’avons dit, seul le foie assure cette sanguification), mais pour y recevoir, en même temps que le sang, le sceau de la faculté vitale, que communique le fécond et admirable rayonnement du cœur. » |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Responsiones duæ (1655), seconde Responsio aux Experimenta nova anatomica de Jean Pecquet (1654) 3. Première partie, note 6. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1052&cln=6 (Consulté le 18/04/2025) |