Texte : Jean Pecquet
Experimenta nova anatomica (1651)
Chapitre v, note 7.
Note [7]

Je n’ai pas su donner du sens à cette phase (que j’ai mise au passif) autrement qu’en y remplaçant ubertas (cas nominatif, sujet du verbe servavit) par ubertatem (cas accusatif, son complément d’objet direct) dans lactearum ubertas inciduum servavit mesenterium [l’opulence des lactifères avait préservé le mésentère intact] (ce qui me semble inepte) : la seule voie qui s’ouvrait au chyle pour quitter l’abdomen était celle que Jean Pecquet avait devinée dans le thorax ; dans cette intention, il avait respecté l’intégrité du mésentère, et fait le pari que le précieux liquide dont il traquait les voies d’écoulement resterait bloqué par sa ligature des deux troncs brachiocéphaliques à la base du cou (v. supra note [3]).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Experimenta nova anatomica (1651)
Chapitre v, note 7.

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(Consulté le 08/12/2025)

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