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Pour Jean Pecquet, le substantif anastomose, emprunté au grec, anastomôsis (αναστομωσις), « ouverture, embouchure », désignait les jonctions entre les capillaires artériels et veineux. Ce mot appartient toujours au langage médical, où il désigne aussi ce qu’il n’appelle plus synanastomose : dérivé du verbe réfléchi synanastomoô (συναναστομοω), « s’emboucher, s’anastomoser », il correspond aux communications (anastomoses) artérioveineuses ou shunts, auxquelles Pecquet donnait une fréquence et des fonctions imaginaires (v. infra note [5]) ; il n’en subsiste, en pathologie (congénitale ou acquise), que les anévrismes artérioveineux. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Dissertatio anatomica de circulatione sanguinis et motu chyli (1651) Chapitre v, note 1. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0025&cln=1 (Consulté le 08/12/2025) |