| Note [4] |
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Ces précisions sémantiques paraissent aujourd’hui superflues, mais sont liées au fait que certains établissaient une hiérarchie fonctionnelle entre les deux veines caves : dans l’antique idée que les veines ne drainaient pas, mais irriguaient les organes, ceux-là tenaient la veine cave supérieure pour plus noble que l’inférieure, parce qu’elle délivrait son sang au cerveau. Jean Pecquet rendait aux mots leur véritable sens anatomique (v. note [5], Experimenta nova anatomica, chapitre ii). Conformément à la nomenclature moderne, mes traductions ont partout qualifié les veines caves de supérieure (descendante) ou inférieure (ascendante) car elles incluent des textes émanant d’auteurs qui ne suivaient pas la règle de Pecquet. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Dissertatio anatomica de circulatione sanguinis et motu chyli (1651) Chapitre vi, note 4. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0026&cln=4 (Consulté le 08/12/2025) |