Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre viii, note 16.
Note [16]

Pour rendre aisément intelligible le récit de Jean Pecquet, j’ai souvent dû m’écarter d’une traduction strictement littérale ; la version anglaise de 1653 est plus fidèle à la source latine, mais s’en trouve gâtée par de nombreuses obscurités et (me semble-t-il) quelques contresens.

Quoi qu’il en soit, le livre de Pecquet a été le premier à divulguer, en 1651, cette expérience de la vésicule de carpe où Gilles Roberval rendait le vide visible et aurait pu établir la loi de Boyle-Mariotte (v. supra note [1]) s’il avait généralisé sa spectaculaire observation. Amplifiant prodigieusement les découvertes d’Evangelista Torricelli et de Blaise Pascal (expérience ii infra), elle eut un grand retentissement dans toute l’Europe et inspira les travaux de nombreux savants.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre viii, note 16.

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(Consulté le 08/12/2025)

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