Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre ix, note 2.
Note [2]

Pompe {a} (Furetière) :

« Machine pour élever des eaux. Elle est composée d’un tuyau renforcé, qu’on appelle le corps de pompe. On appelle le pot d’une pompe, l’endroit par où entre l’eau pressée par le piston. {b} Il y a au bas une soupape qui s’ouvre pour laisser entrer l’eau, et qui se ferme pour l’empêcher d’en sortir. Elle a aussi un piston qui s’abaisse et qui s’élève par le moyen d’une manivelle qu’on appelle brimbale. Il y a des pompes aspirantes qui élèvent l’eau à 32 pieds {c} par le seul poids de l’air ; d’autres qui agissent par compression, qui l’élèvent à toutes sortes de hauteurs. La plus belle de toutes les machines hydrauliques est la pompe inventée par Ctesibius, qui lui a donné son nom latin organum Ctesibicum. » {d}


  1. Pompê ou antlion en grec, antlia en latin.

  2. Embolos, embolus.

  3. Environ 10,4 mètres, v. infra note [4].

  4. « Machine de Ctésibios », ingénieur d’Alexandrie au iiie s. av. J.‑C., père de l’hydraulique (v. infra note [3]).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre ix, note 2.

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(Consulté le 08/12/2025)

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