| Note [4] |
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Aujourd’hui, la conclusion de Jean Pecquet ne peut convaincre personne, pas plus qu’elle ne le pouvait en 1651 : contrairement aux artères (et tout particulièrement à l’aorte), les veines dont il voulait démontrer la vertu contractile autonome ne possèdent qu’une musculature lisse rudimentaire ; la contraction qu’il suppose est celle, bien réelle, des oreillettes, dont la systole précède immédiatement la diastole ventriculaire (comme l’a décrit William Harvey, v. note [5], Dissertatio anatomica, chapitre vii) et contribue au remplissage des venrtricules ; néanmoins, le retour élastique des veines distendues (caves à droite et pulmonaires à gauche) y prend aussi une faible part. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Dissertatio anatomica de circulatione sanguinis et motu chyli (1651) Chapitre x, note 4. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0030&cln=4 (Consulté le 10/12/2025) |