Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre x, note 6.
Note [6]

Le latin particulièrement empêtré de ces deux paragraphes a abouti à une traduction anglaise (1653, pages 137‑138) qui n’est pas moins obscure. Sans trahir la syntaxe tortueuse de Jean Pecquet, la mienne respecte la physiologie : chez un animal vivant, la ligature affaisse l’aval d’une artère (vers l’extrémité qu’elle irrigue) comme d’une veine (vers le cœur) ; néanmoins, il subsiste du sang dans la veine, au delà de la première valvule située en aval de la ligature. Pecquet s’imaginait que la constriction du vaisseau, induite par la douleur de la ligature serrée, intervenait dans ce phénomène que les simples lois de l’hémodynamique suffisent à expliquer.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre x, note 6.

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(Consulté le 08/12/2025)

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