Ces deux citations ne sont pas exactement référencées et renvoient à des notions aujourd’hui inintelligibles.
- Methodus curandorum omnium morborum corporis humani, in tres libros distincta [Méthode pour soigner toutes les maladies du corps humain] (Genève, Iacobus Stoer,1609, in‑8o) de Guillaume Rondelet, {a} livre iii, mais chapitre xxix (et non xxxix), De hepatis affectibus (pages 490‑491), sur les obstructions hépatiques :
Obstructio fit vel in meatibus chystis, ad quam sequitur icteritia flava, cùm bilis non recipiatur à sua vesicula : Vel in eo meatu, qui est à vesicula fellea, ad intestina, et huius ratione duo sequuntur duo symptomata, alui astrictio, et coloris recrementorum mutatio : sunt enim alba aut cineritia. Si verò obstructio est in venis hepatis, vel in parte concaua, scilicet, in ramis venæ portæ, ad quam sequitur fluxus chylosus, vel lotiuus, ut practici vocant, quia excrementa similia sunt loturæ carnium. Vel obstructio fit in radicibus venæ cavæ, et tunc sequitur atrophia, et circa partem posteriorem iecoris grauitas in distributione alimenti, ob retardationem alimenti in caua parte iecinoris.
[L’obstruction peut se faire dans les conduits biliaires, avec survenue d’un ictère, puisque la bile ne parvient plus dans sa vésicule ; ou bien dans ce canal qui va de la vésicule du fiel aux intestins, provoquant les deux symptômes que sont le resserrement des boyaux et le changement de couleur des excréments, qui deviennent blancs ou cendrés. Si l’obstruction siège dans les veines du foie ou dans sa partie concave, c’est-à-dire dans les branches de la veine porte, il apparaît un flux chyleux ou sanguinolent, comme l’appellent les praticiens, parce que les excréments ressemblent à de la lavure de viande. ou alors l’obstruction intéresse les racines de la veine cave et surviennent alors une atrophie et un encombrement dans la distribution de l’aliment, autour de la partie postérieure du foie, à cause d’un ralentissement de l’aliment dans la partie cave du foie].
- Dans la traduction des Lieux affectés de Galien par Daremberg, le « flux hépatique » est traité dans le chapitre ix du livre v (volume 2, pages 656‑657) :
« On appelle spécialement hépatiques les affections qui dérivent de la faiblesse de la faculté du foie. Ce sont effectivement les affections propres à la substance de ce viscère ; or vous savez que la substance des corps premiers dépend de la crase des quatre propriétés. {b} Semblablement, si vous voyez une sorte de lie de sang expulsée par le fondement, sachez que c’est encore un signe hépatique. L’excrément ténu et ichoreux {c} dénote un viscère incapable de produire le sang ; un excrément semblable à la lie en indique un qui brûle le sang. Vous devez vous souvenir d’avoir vu souvent des déjections composées, dans le principe, de sanie sanguinolente, plus tard, d’un sang épais et atrabilaire, et enfin, d’une bile exactement noire. »
- V. note [16], Appendice de la lettre de Jean ii Riolan à Charles Le Noble.
- Chaud, froid, humide et sec.
- Séro-purulent.
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