Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iv, note 26.
Note [26]

Dialogue entre Socrate et Chéréphon, L’Alcyon ou la Métamorphose est un apocryphe de Platon, généralement attribué à Lucien de Samosate (vnote Patin 14/41). À quelques minimes variantes près, Hyginus Thalassius a emprunté la traduction latine de Jacobus Micyllus (Luciani Samosatensis Opera, Lyon Ioannes Frellonius, 1549, in‑fo, colonnes 44‑45) ; en voici ma traduction française :

« Nous jugeons selon les ressources de l’esprit humain, lequel est ignorant, grossier, difficile à convaincre, mais dépourvu de toute perspicacité. Nous tenons donc souvent ce qui est facile pour difficile et pour impossible à accomplir. Cela est certes parfois le fait de l’ignorance, mais plus souvent d’une certaine puérilité d’esprit, car tout homme, même bien vieux, semble n’être qu’un enfant : qu’est-ce en effet que l’enfance et la durée de notre vie face à l’éternité ? Comment donc, mon bon monsieur, quiconque pourrait-il discerner le possible de l’impossible sans connaître les volontés cachées des dieux et des déesses, qui détiennent tout pouvoir sur les forces de la nature ? À moi comme à toi et à bien d’autres, ce qui semble impossible est très facile au jugement de certains. »

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iv, note 26.

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(Consulté le 09/12/2025)

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