Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iv, note 32.
Note [32]

Defensio de Jean ii Riolan contre Paul Markward Schlegel (Opuscula anatomica varia et nova), {a} loc. cit., à propos des valvules veineuses :

[…] intra canales duræ meningis nullæ reperiuntur valuulæ, nec in vestibulo plexus choroidis, qui constituit quartum canalem duræ meningis, ibi necessaria erat valuula, vel duæ, ad impediendum repentinum Sanguinis influxum, qui causa esse potest apoplexiæ, ex isto plexu disrupto præ abundantia Sanguinis […].

[(…) on ne trouve aucune valvule dans les sinus de la dure-mère, pas même dans le vestibule du plexus choroïde, qui forme le quatrième sinus de la dure-mère, {b} où il était nécessaire qu’il y eût une valvule, voire deux, pour empêcher un afflux soudain de sang, {c} qui peut provoquer une apoplexie par rupture de ce plexus qui contient une grande abondance de sang (…)].


  1. Paris, 1652, v. note [20], Brevis Destructio, chapitre i.

  2. Les deux principaux plexus choroïdes se situent au centre du cerveau, de part et d’autre du 3e ventricule (qui formait leur « vestibule »), à sa jonction avec chacun des ventricules latéraux. On les supposait drainés par le sinus veineux dure-mérien droit (alors numéroté quatrième), qui parcourt d’avant en arrière le milieu de la tente du cervelet, au pied de la faux du cerveau.

  3. Riolan s’imaginait que le sinus droit alimentait en sang les plexus choroïdes.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iv, note 32.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0053&cln=32

(Consulté le 08/12/2025)

Licence Creative Commons