Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iv, note 41.
Note [41]

On n’appelait pas encore cérumen l’enduit qui tapisse « la cavité qui est auprès du conduit de l’oreille, en laquelle s’amassent ses ordures, [et qui] s’appelle ruche ; et cette glu ou ordure, qu’on en tire avec un cure-oreille, s’appelle le suif, et par quelques-uns la cire » (Furetière).

La digression d’Hyginus Thalassius se fondait sur l’amertume et la couleur du cérumen qui pouvaient le faire croire bilieux, mais aussi sur l’idée que le cerveau se déchargeait de ses « excréments » par les orifices de la base du crâne, dans le nez, la bouche, les yeux et les oreilles. Il en tirait un curieux argument pour défendre l’innocuité de la bile. Tout peut s’expliquer, mais l’explication peut se périmer.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iv, note 41.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0053&cln=41

(Consulté le 08/12/2025)

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