| Note [44] | |
Hippocrate, De l’ancienne Médecine, chapitre 14, Littré Hip, volume 1, page 603 : « [Dans le corps, en effet, se trouvent] l’amer, le salé, [le doux, l’acide, l’acerbe, l’insipide, et mille autres dont les propriétés varient à l’infini par la quantité et par la force. Ces choses] mêlées ensemble et tempérées l’une par l’autre, ne sont pas manifestes et ne causent pas de souffrances ; mais si l’une d’elles se sépare et s’isole du reste, alors elle devient visible et cause la douleur. » Hyginus Thalassius aurait exulté en apprenant que la bile n’est plus aujourd’hui un poison que dans de rares circonstances (comme chez les nouveau-nés), et qu’elle joue un rôle digestif vital dans l’absorption des acides gras et de plusieurs vitamines, dites liposolubles ; elle est même si précieuse qu’elle est réabsorbée par l’intestin après y avoir accompli ses indispensables fonctions (cycle entéro-hépatique de la bile) ; en bref, pas de chyle sans bile ! |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Hyginus Thalassius (1654) alias Pierre De Mercenne, Brevis Destructio de la première Responsio (1652) de Jean ii Riolan (1654) : chapitre iv, note 44. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0053&cln=44 (Consulté le 08/12/2025) |