| Note [8] | |
Livre ii, chapitre xix, Du Mésentère, ou fraise, qui est au milieu des boyaux, dans l’édition française du Manuel anatomique et pathologique de Jean ii Riolan, avec ce long avis sur les lactifères (Paris, 1661, page 165) : {a} « La quatrième espèce de ces vaisseaux comprend les veines différentes des autres, que l’on appelle les veines lactées, desquelles Aselli a été le premier inventeur, et il est hors de raison d’en douter maintenant, puisque c’est une chose fort commune, et que tous ceux qui se veulent donner la peine de les chercher en un animal vivant, demeurent d’accord qu’elles s’y rencontrent. Tout ce qui donne de la peine est de savoir de quelle sorte elles sont parsemées et conduites en ce lieu, d’autant que nous remarquons, après avoir fait l’ouverture d’un animal vivant, qui a été rempli de beaucoup de nourriture, une grande quantité de veines qui sont de la couleur du lait et qui sont séparées en divers endroits de la fraise ; mais les unes aboutissent au pancréas, ou grosse glande du mésentère, de laquelle fait mention Vésale, où se fait la rencontre de la plus grande partie des veines mésaraïques ; {b} les autres au foie, les autres à la veine cave, n’y en ayant point qui aille à la rate. Et l’on ne voit point que ces veines s’assemblent en un gros tronc, comme fait la veine porte ; tout ce que l’on peut conjecturer étant que leur origine et fondement est dans le pancréas, et que de là elles se répandent en divers endroits. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Hyginus Thalassius (1654) alias Pierre De Mercenne, Brevis Destructio de la première Responsio (1652) de Jean ii Riolan (1654) : chapitre iv, note 8. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0053&cln=8 (Consulté le 08/12/2025) |