Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre v, note 51.
Note [51]

Préface (pages 225‑226) du traité contre Paul Markward Schlegel dans la réponse de Jean ii Riolan aux deux essais de William Harvey sur la circulation du sang : {a}

Sed me recreat prudens monitum Galeni, cap. ult. lib. 8. de placitis. Cum incerta sint dogmata, et rationum argumentis probabilia, aliis absurda ; Sicut succensendum non est, si qui veras suas opiniones defendit, ita concedere, vt alij nobis contradicant, debemus. At carpere mordaciter, atque irredere quasi stultum aliquid, quod dogmatice in controuersiam venerit id procacis atque petulantis hominis est.

[La sage mise en garde de Galien, au dernier chapitre, livre viii sur les Doctrines, {b} me réconforte pourtant : « Puisque les dogmes sont incertains, car probables selon certains arguments raisonnables, mais absurdes selon d’autres, nous nous devons de ne pas incendier celui qui défend la vérité de ses opinions, et d’admettre que d’autres nous contredisent. » Pourtant, le propre de l’homme impudent et emporté est de critiquer âprement ce qui est dogmatiquement avancé dans une controverse, et de le tourner en ridicule ineptie]. {c}


  1. V. supra note [43].

  2. Chapitre ix, page 715, dans l’édition gréco-latine de Kühn, où Galien s’attaque vigoureusement aux opinions d’Érasistrate sur divers sujets de médecine.

  3. Mise en exergue du passage cité par Hyginus Thalassius.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre v, note 51.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0054&cln=51

(Consulté le 08/12/2025)

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