| Note [49] |
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Ce raisonnement fondé sur le chaud et le froid (v. supra note [23]) était entièrement contraire à la circulation harvéenne qui permettait d’ores et déjà aux esprits les plus hardis de s’affranchir entièrement de ces vieilles lunes. Il est consternant de voir Thomas Bartholin y recourir pour rejeter l’excellente objection de William Harvey : pourquoi la circulation mésentérique brasse-t-elle tant de sang s’il ne joue aucun rôle dans le transport des aliments vers le foie ? La même remarque vaut en effet pour la circulation fœtale. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Lettre de Thomas Bartholin à Johann Daniel Horst critiquant l’opinion de William Harvey sur le chyle (1655), note 49. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1011&cln=49 (Consulté le 08/12/2025) |