Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre vi, note 10.
Note [10]

V. note [55], Brevis Destructio d’Hyginus Thalassius, chapitre iv, pour l’imaginaire passage direct et physiologique du chyle dans les reins.

En revanche, chez le chien, sept heures après un repas, une fois le chyle presque entièrement évacué du mésentère, un œil perçant peut effectivement discerner dans la région lombaire les vaisseaux lymphatiques, remplis d’un liquide séreux translucide, qui leur vient du foie, des reins ou de la vessie, et qu’ils amènent dans le collecteur central (mouvement centripète de la lymphe vers le réservoir de Pecquet) pour qu’il monte enfin dans le thorax vers les veines subclavières. Thomas Bartholin esquissait confusément une description de ces lymphatiques abdomino-pelviens qui s’unissent aux lactifères mésentériques dans la région lombaire (v. supra note [8]), et annonçait la parution de ses Vasa lymphatica (Copenhague, 1653, v. note [25], Nova Dissertatio de Jean Pecquet, expérience i).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre vi, note 10.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1026&cln=10

(Consulté le 08/12/2025)

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