Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre ix, note 10.
Note [10]

Nicolaus Florentinus, Sermo quintus de membris naturalibus [Cinquième Discours sur les parties naturelles] (Venise, Junte, 1533), {a} dernières lignes du dernier traité, chapitre intitulé De pilis qui minguntur cum vrina [Des poils pissés avec l’urine], {b} page 248 vo :

Et ego vidi in castro Itri comitatus fundorum iuuenem trigenarium qui omni die mingebat vrinam multam in qua residebat sicut lac coagulatum album ad quantitatem medij vrinalis propter substantiam vrinæ quæ supereminebat illi qui inde nullum percipiebat nocumentum : sed sanus degebat.

[J’ai moi-même vu dans le château d’Itri {c} un jeune trentenaire du comté de Fondi qui pissait en abondance toute la journée et dont l’urine produisait un sédiment blanc, semblable à du lait caillé, qui occupait la moitié inférieure de l’urinal. Il n’en ressentait aucune incommodité et demeurait en bonne santé]. {d}


  1. V. notule {b}, note Patin 21/1187.

  2. Thomas Bartholin allait disserter plus loin sur la présence supposée de poils dans les urines, en citant de nouveau ce chapitre de Florentinus (v. infra note [22]).

  3. La ville d’Itri et le comté de Fondi se situent dans le Latium (Lazzio).

  4. Il pouvait s’agir d’une authentique chylurie due à une fistule joignant les glandes lombaires du chyle aux voies urinaires.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre ix, note 10.

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(Consulté le 08/12/2025)

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