Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre ix, note 15.
Note [15]

Les néphrétiques sont ceux qui souffrent de coliques homonymes, tels Thomas Bartholin ou Érasme (v. supra note [9]).

Pour servir son raisonnement sur la distribution plus rapide des médicaments grâce à la communication directe du réservoir lombaire avec les reins, Bartholin recourait à deux exemples dont la naïveté prêtait alors déjà à sourire :

  • les néphrétiques pouvaient espérer être soulagés par les remèdes lithontriptiques, c’est-à-dire censés dissoudre les pierres et calculs urinaires ; mais en dépit des belles promesses, aucun médicament n’était efficace, et l’extraction chirurgicale (taille vésicale, dite cystotomie ou lithotomie) était l’unique et cruelle possibilité (vnote Patin 60/8169) ;

  • un mémorandum de Guy Patin sur l’Impuissance et frigidité masculines énumère quelques stimulants vénériens (dont la consommation de divers légumes) ; seuls les érudits hellénisants les appelaient alors aphrodisiaques.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre ix, note 15.

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(Consulté le 08/12/2025)

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