| Note [26] | |
Dernière étrangeté de cette sidérante énumération d’histoires à dormir aujourd’hui debout, l’arroche est définie par Furetière comme étant une : « Herbe potagère qui vient en quinze jours. Ses feuilles sont larges du côté de la tige et vont toujours en diminuant vers la pointe comme des fers de flèche. Elles sont grasses, pleines de jus, et vertes tirant sur le jaune. Ses tiges sont rouges et hautes quelquefois de quatre coudées, {a} d’où sortent plusieurs branches chargées de graine enclose dans de petites bourses. On tient que les épinards sont des espèces d’arroches. Il y a des arroches sauvages et des arroches de mer, qui ressemblent aux épinards. On appelle aussi les arroches, bonnes dames follettes ; {b} en Latin, atriplex, ou aureum olus. » {c} |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Thomas Bartholin Historia anatomica sur les lactifères thoraciques (1652) chapitre ix, note 26. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1029&cln=26 (Consulté le 08/12/2025) |