Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre ix, note 26.
Note [26]

Dernière étrangeté de cette sidérante énumération d’histoires à dormir aujourd’hui debout, l’arroche est définie par Furetière comme étant une :

« Herbe potagère qui vient en quinze jours. Ses feuilles sont larges du côté de la tige et vont toujours en diminuant vers la pointe comme des fers de flèche. Elles sont grasses, pleines de jus, et vertes tirant sur le jaune. Ses tiges sont rouges et hautes quelquefois de quatre coudées, {a} d’où sortent plusieurs branches chargées de graine enclose dans de petites bourses. On tient que les épinards sont des espèces d’arroches. Il y a des arroches sauvages et des arroches de mer, qui ressemblent aux épinards. On appelle aussi les arroches, bonnes dames follettes ; {b} en Latin, atriplex, ou aureum olus. » {c}


  1. Environ deux mètres.

  2. C’est bien ici le cas de le dire.

  3. Je n’ai pas trouvé la trace imprimée de cette singulière observation de Jan van Horne (v. note [49], lettre de Sebastianus Alethophilus à Jean Pecquet).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre ix, note 26.

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(Consulté le 08/12/2025)

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