| Note [4] | |
La cohérence de cette phrase tortueuse m’échappe car le chyle épais qui sort de l’estomac serait en principe destiné au foie, selon ce que Thomas Bartholin a écrit plus haut et confirmera plus bas ; mais il empruntait à Jean Pecquet l’idée saugrenue qu’il en pénètre quand même dans le réservoir, qui l’expédierait alors vers les reins et les surrénales (ainsi que le péritoine), comme il l’a expliqué (et corrigé) dans le chapitre xi de sa Dissertatio anatomica (v. sa note [21]). Toutes ces arguties n’en reposent pas moins sur des faits parfaitement imaginaires : ce qui différencie les « deux chyles » est leur composition nutritive – glucides et protides pour le chyle aqueux invisible, et lipides pour le chyle proprement dit, laiteux et visible (v. note [2], Historia anatomica, chapitre xv). |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Thomas Bartholin Historia anatomica sur les lactifères thoraciques (1652) chapitre xvi, note 4. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1036&cln=4 (Consulté le 09/12/2025) |