Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties, note 39.
Note [39]

Je n’ai pas trouvé d’autre trace imprimée de cette lettre que Johann Vesling a écrite à Antonius Molinettus, {a} qui lui succéda dans la chaire d’anatomie de Padoue en 1649, où il lui disait :

« Entre autres, je ne puis taire que, voilà déjà quelque temps, se sont présentés à moi dans le corps humain de très fins vaisseaux thoraciques de couleur blanche, sur lesquels j’ai bien sûr commencé à beaucoup réfléchir ; je n’oserais pourtant rien en publier avant de m’être fait une opinion plus ferme sur leur fonction ; je sais en effet combien quantité de gens complaisants, même expérimentés, ont été souvent trompés par le rapprochement des faits. » {b}


  1. Antonio Molinetti, vnote Patin 8/9023.

  2. Ce témoignage n’est certes pas dénué de valeur, mais voir une structure n’est pas la décrire et en comprendre la fonction, et écrire une lettre privée n’est pas publier un livre. Les communications personnelles n’ont jamais eu très bonne presse dans les argumentaires scientifiques.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
5e de 6 parties, note 39.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1058&cln=39

(Consulté le 08/12/2025)

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