| Note [5] | |
Les Vasa lymphatica de Thomas Bartholin (Copenhague, 1653) avaient convaincu Jean Pecquet d’admettre le mélange de la lymphe au chyle (v. sa note [25] de sa Nova Dissertatio, 1654, expérience i, point vii), mais il n’était pas parvenu à mettre en évidence les canaux qui conduisent la lymphe dans le réservoir du chyle. En exploitant la contestable sentence d’Aristote sur l’incapacité d’un organe à assurer plusieurs fonctions majeures (v. supra note [4]), Jean ii Riolan concluait très justement que le cœur ne peut pas assurer celles du foie, pour en faire son simple esclave, réduit à produire la bile amère et la lymphe aqueuse ; mais il aimait mieux gloser sur ces allégories que développer les brillantes intuitions que Charles Le Noble avait exposées dans sa lettre sur les deux chyles et sur la sanguification hépatique. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Observationes de Venis lacteis (1655). 3. Réponse de Jean ii Riolan à Charles Le Noble, note 5. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1062&cln=5 (Consulté le 08/12/2025) |