Le nombre des débuts de veines cheminant vers la cuisse Outre la brancheaa τ a τ de la veine cave qui avance sur une certaine distance dans le fémur en longeant l'arrière de l'os coxal, deux veines descendent vers la jambe ; la plus étroitebb ει b ει a été décrite dans le chapitre précédent, elle s'avance à travers le foramen de l'os du pubis en direction de muscles attachés à la partie interne de la cuisse et se terminecc près de ϗ c près de ϗ à la moitié de la cuisse. La seconde [veine grande saphène] est plus grandedd le tronc entre Θ et Ω et est la racine de toutes les autres veines qui courent dans la jambe gauche (cela est vrai pour la jambe droite aussi), elle provient de la branche externe [veine iliaque externe]ee ϛ e ϛ du tronc gauche issu de la division de la veine cave au-dessus du sacrum. Dès que cette veine se glisse hors du péritoine elle chemine au-dessus du sommetff V dans les fig. 1,2,3, chap. 29, livre I
f V dans les fig. 1,2,3, chap. 29, livre I de l'os coxal vers le côté internegg T dans les mêmes fig. de la région où le sixième et le septième muscleshh Θ,Λ dans la planche VIII des muscles moteurs de la cuisse[159]descendent, elle continue dans l'aine, et entre dans la face antérieure de la cuisse (mais plus vers le côté interne) ; elle se place dans le creuxii l dans la planche I des muscles inguinal où aucun muscle ne la dissimule. Ce creux est formé par le musclekk o dans la planche I long et fin[160], qui est le premier muscle moteur du tibia, et par le huitième muscle [muscle pectiné]ll m dans la planche I moteur de la cuisse.Disposition de la plus grande veine dans la cuisse Donc la veine disposée dans ce creux- ou fosse- se divise en un grand nombre de branches ; pour qu'elle soit moins exposée aux coups, la Nature a entouré ses premières divisions par de nombreuses petites glandes[161](comme dans l'aisselle)mm l dans la planche I , pour donner une assise plus ferme aux branches qui en dérivent, et pour remplir le creux que nous avons mentionné, où la veine descend avec l'artèrenn φ dans la fig du chap. 12
o chiffre 60 dans la fig. 2, chap. 11, livre IV et leonerf[162], afin de constituer une sorte de rempart devant ces vaisseaux. La première branche [veine grande saphène]pp Θ de cette veine descendant à la jambe est très grande, elle est originaire du côté interne de cette veine, chemine vers la peau de la cuisse du côté interne et s'étend vers le bas sous la peau en direction du genou, toujours sur le côté interne, et de là par la région interne du tibia en direction de la malléoleqq φ dans les dernières fig. du livre I interne[163]vers la région supérieure [dorsale] du pied, en s'entrelaçant à des branches d'autres veines qui se dirigent à cet endroit. J'ai observé que cette veine sous-cutanée était soutenue par une membrane charnue le long du tibia, mais qu'à l'endroit où elle longe la malléole interne, elle ne suit pas toujours le même chemin. Parfois, elle court depuis la région interne du tibia en passant à l'avant de la malléole interne vers la partie supérieurerr Ψ [dorsale] du pied, parfois (mais plus rarement), elle tourne sous la malléole pour rejoindre la région supérieure du pied. Ensuite, la disposition de ses branches vers les orteils et au-dessus du pedion [164]varie beaucoup. Parfois,ss Pour ce passage, vous devez constamment avoir sous les yeux la figure au début du chap. VI et celle à la fin de ce livre la veine s'unit à cet endroit à d'autres branches et va essentiellement au petit doigt et à celui qui lui est proximal, parfois elle court au contraire vers le deuxième orteil et l'hallux. Bref, vous trouveriez difficilement une disposition identique de ces branches dans les deux pieds d'une même personne. De même les branches qu'elle émet pendant son trajet sont très rarement identiques en nombre ou en grandeur, parce qu'elles cheminent sous la peau sans ordre défini. Cependant, la plupart du temps, elle envoie une veine symétrique à la peau, en haut de la région interne de la cuisse, non loin de son origine : la veine internett Λ se dirige vers la région interne de la cuisse et vers l'aine, et donc vers le périnée ou l'interfemineum[165], c'est-à-dire la région entre l'anus et les testicules ou qui constitue la région génitale (pudendum) des femmes. La branche externe,uu Ω qui est plus épaisse, parcourt sous la peau les régions antérieure et externe de la cuisse, et se disperse en petites veines de la même manière que la branche interne. Lorsque cette grande branche est arrivée pour ainsi dire à la moitié de la cuisse, elle dispense également à la peau des branches dignes d'attention. L'unexx Π
y Σ dans la planche III des muscles d'elles se présente au muscle long et finy[muscle sartorius], que nous avons recensé comme le premier muscle moteur de la cuisse. Arrivée à l'articulation du genou, cette veine tourne un peu en arrière, et là elle émet deux brancheszz Σ de même calibre, mais très petites. L'une d'elles se disperse à la peau à l'avant du genou près de la patella, l'autre accède à la peau dans la partie interne dans le creux du genou [creux poplité]. On découvre que cette branche postérieure est quelquefois absente, quelquefois extrêmement fine. Dans ce cas, la veine [veine poplitée]aaaa chiffre 6 qui accède à la peau dans le creux [creux poplité] du genou est plus grande que d'habitude. De cette grande veine,bbbb de Φ à Ψ de petites branches se répandent en avant et en arrière vers la peau de la région interne du tibia : elles sont en nombre irrégulier, se joignent diversement aux veines les plus proches, puis à nouveau s'en séparent. La veine que nous venons de décrire se divise de manière diverse sur la région supérieure [dorsale] du pied. Telle est donc la disposition de la branche qui passe sous la peau de la région interne de la jambe. En outre, en vis-à-vis de la branche décrite ci-dessus, la très grande veine qui chemine dans la jambe émet une veinecccc Ω qui chemine sur le côté externe et se disperse dans la peau à l'avant de l'articulation de la hanche et aux muscles de cette région. Après avoir émis ces branches, elle plonge en profondeur entre les muscles qui entourent le fémur et envoie une grande branchedddd chiffre1
ee r dans la planche I des muscles
ff ∫ dans la planche I au septièmeeeet au neuvièmeffmuscles moteurs du tibia[166], d'où dérivent de fines veinules qui vont à la peau. Elle distribue encore une autre veine,gggg chiffre 2 plus profonde et plus grande que celle que nous avons mentionnée, qui se disperse à travers le cinquième musclehhhh Φ, c dans la planche VIII des muscles ; Ξ, Σ et Π dans la planche XII
ii Σ dans la planche VIII moteur de la cuisse dispensant des branches dans le huitième muscleiimoteur du tibia[167].