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| Rome, Capitole |
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Quoiqu’étant la plus petite colline
de Rome, le Capitole est un lieu très prestigieux car il a toujours été
associé au pouvoir. Dans la Rome antique, il abritait le centre de la vie
politique et religieuse. |
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| Id. |

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| Abréviation de « idem », utilisée par
Cloquet pour ne pas répéter « en marbre blanc ». |
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| Albane (L'), Albani (Francesco) |
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Francesco Albani, dit en français L’Albane
(Bologne, 1578 – id., 1660), était peintre, décorateur et dessinateur. Il
entra à l’Académie des Carrache vers 1595 puis devint l’un des aides d’Annibal
Carrache, notamment au palais Farnèse. Il travailla surtout à Rome et à Bologne.
Il réalisa de grandes décorations à fresques et des retables religieux (chapelle
Sainte-Marie Mineure de la paix, à Rome), mais aussi des compositions mythologiques
qui l’ont rendu célèbre (Histoire de Vénus et de Diane).
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| Canova (Antonio) |
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Antonio Canova (1757-1822) fit son apprentissage
à Venise et s'installa à Rome à partir de 1781. Il subit l'influence des théories
néo-classiques de Winckelmann et de Mengs. Il réalisa les monuments funéraires
des papes Clément XIV (1784-1787) et Clément XII. Devenu le maître du néo-classicisme
en sculpture, il acquit une autorité comparable à celle de David en peinture.
Invité à Paris, en 1802, il exécuta le buste de Napoléon (1803) et la statue
colossale de Napoléon tenant la Victoire (1811). Il imita la sculpture antique
dans ses portraits de contemporains comme celui de Pauline Borghèse (Rome).
Il est aussi l'auteur de L'Amour et Psyché (Louvre).
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Thais, 1200
ans de sculpture italienne : Canova |
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| Corrège (Le), Correggio (Il) |
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Antonio Allegri, dit Il Correggio,
en français Le Corrège (Correggio, v. 1489 – id., 1534), fut l’un des grands
maîtres italiens de la Renaissance. Il connaissait les œuvres de Mantegna,
de Léonard de Vinci, mais aussi de Raphaël et de Michel-Ange. Malgré ces influences,
son talent original se révèle dans les grandes fresques qu’il réalisa à Parme
(fresques de l’église Saint-Jean l’Evangéliste, 1520-1524 ; L’Assomption de
la Vierge, coupole du Duomo, 1524-1530). Il réalisa également des toiles religieuses,
dans lesquelles il utilisait à merveille le clair-obscur, ainsi que des peintures
mythologiques très sensuelles.
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| Dominiquin (Le), Domenichino (Il) |
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Domenico Zampieri, dit Il Domenichino,
en français le Dominiquin (Bologne, 1581 – Naples 1641), peintre et dessinateur,
fut l’élève de Louis Carrache puis l’un des aides d’Annibal Carrache au palais
Farnèse à Rome. Il fut aussi fortement influencé par le style de Raphaël.
Il est l’auteur d’importantes décorations à fresque (Martyre de saint André,
Dernière Communion de saint Jérôme, Chasse de Diane). Son œuvre influença
Poussin
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| Guerchin (Le), Guerchino (Il) |
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Le Guerchin, nom francisé du peintre, dessinateur
et graveur italien Giovanni Francesco Barbieri, dit Il Guerchino (1591 - Bologne,
1666). À Bologne, il fut l'élève de Ludovic Carrache puis étudia à Venise
les maîtres du XVIe siècle. Ses premières œuvres, Et in Arcadia ego (v. 1618),
le Martyre de saint Pierre (1619), ont un caractère lyrique et dramatique
prononcé. En 1621, il fut appelé à Rome par le pape Grégoire XV. Sous l'influence
des théories classiques et de l'œuvre de Guido Reni, son style devint plus
calme et gracieux (La Mort de Didon, 1630). Il est également l'auteur de paysages
et de dessins à la plume.
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| Guide (Le), Guido (Reni) |
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Guido Reni, dit en français Le Guide (Bologne, 1575
- id. 1642) était à la fois peintre, décorateur, dessinateur et graveur. Il
étudia à l'académie des Carrache, puis subit l'influence du Caravage (Crucifixion
de saint Pierre, La Charité, 1604) et enfin celles du Corrège et de Raphaël.
Protégé par le pape Paul V et le cardinal Scipione Borghèse, il travailla
notamment aux fresques de la chapelle du palais Quirinal et à Sainte-Marie-Majeure.
De 1613 à 1614, il peignit la célèbre fresque de L'Aurore au casino Rospigliosi
puis se fixa à Bologne vers 1614. Il exécuta aussi des peintures mythologiques
où se révèle sa recherche de la beauté idéale. Jouissant d'une immense renommée
en Europe, le répertoire de ses gestes et figures d'expression fut longtemps
imité dans les académies.
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| Pérugin (Le), Perugino (Il) |
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Pietro di Cristoforo Vannucci, dit il Perugino,
en français Le Pérugin (v. 1445-1523), peintre italien, fit son apprentissage
dans l'atelier de Verrochio. Les débuts de sa carrière sont mal connus. La
première œuvre de date certaine est Saint Sébastien (1478). À partir de 1481,
il participa à la décoration de la Chapelle Sixtine (il est l'un des auteurs
de La Remise des clefs à saint Pierre), ce qui fit sa célébrité. Il eut deux
ateliers, l'un à Florence, l'autre à Pérouse, qui eurent une production considérable.
On lui a reproché cette activité commercialisée et la baisse de qualité qui
se fit peu à peu sentir. Il fixa cependant un type d'art religieux qui eut
un succès durable et il peignit encore des œuvres importantes comme la Crucifixion
de Santa Maddalena de' Pazzi à Florence, le triptyque de la chartreuse de
Pavie (1499), les fresques du Collegio del Cambio à Pérouse pour lesquelles
il fut aidé par son élève Raphaël.
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| Piombo (Sebastiano del) |
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Sebastiano Luciani, appelé d’abord
Sebastiano Veneziano, « le Vénitien », puis Sebastiano del Piombo (Venise,
v. 1485 – Rome, 1547). Il fut profondément marqué par la façon de traiter
la lumière et le sens de la construction de son maître, Giorgione. Il fut
ensuite influencé par Raphaël, notamment dans ses portraits (La Fornarina,
La Dorotea, Andrea Doria). Il devint enfin le confident de Michel-Ange dont
l’influence est très sensible dans des tableaux comme la Flagellation, la
Pietà de Viterbe ou la Résurrection de Lazare. Vers la fin de sa vie, il fut
nommé chancelier des Bulles, ou « du Plomb », d’où son surnom « del Piombo
».
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| Raphaël, Raffaello |
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Raffaello Sanzio ou Santi, dit Raphaël (1483-1520).
Formé par le Pérugin, il travailla à Pérouse, Florence et Rome, où il fut
architecte en chef et surintendant des édifices à la cour des papes Jules
II et Léon X. Parmi ses chefs-d'œuvre, on peut citer, outre des portraits
et des madones célèbres, le Mariage de la Vierge (1504), le Triomphe de Galatée
(1511), la Transfiguration (1518-1520). Il réalisa aussi une partie des fresques
des " chambres " du Vatican, l'autre partie ayant été exécutée sous sa direction
par ses élèves, dont Jules Romain.
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| Rubens |
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Petrus Paulus Rubens (1577-1640), plus connu
sous le simple nom de Rubens, était d'origine flamande. Chef d'un important
atelier à Anvers, il a affirmé sa personnalité dans un style fougueux et coloré,
aussi expressif dans sa plénitude sensuelle que dans sa violence, et qui répondait
au goût de la Contre-Réforme. Exemplaire du courant baroque, son œuvre réalise
une grande synthèse du réalisme flamand et de la grande manière italienne.
Il a peint en tout quatre versions de l'Adoration des Mages, dont les trois
autres se trouvent en Belgique à Bruxelles, Malines et Anvers.
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| Subleyras (Pierre Hubert) |
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Pierre Hubert Subleyras (Saint-Gilles-du-Gard,
1699 – Rome, 1749), peintre français, s’est établi à Rome après avoir remporté
le Premier Grand Prix de peinture de l’Académie de Rome en 1726 avec Le Serpent
d’airain. En 1739, il épousa Maria Felice Tibaldi, célèbre miniaturiste. Il
fut ensuite élu membre de l’Académie de Saint-Luc. Peintre d’histoire et portraitiste,
il doit également sa renommée à ses tableaux religieux dont le plus célèbre
est La messe dite par saint Basile, tableau d’autel commandé par le cardinal
Valenti Gonzague et destiné à être reproduit en mosaïque.
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| Tintoret (Le), Tintoretto (Il) |
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Jacopo di Robusti, dit il Tintoretto,
en fançais le Tintoret (Venise, 1518 – id., 1594), appartenait à l’école vénitienne.
Il ouvrit son propre atelier dès 1539 mais ne reçut de grandes commandes officielles
qu’en 1556 : deux compositions pour le palais ducal qui furent détruites dans
un incendie en 1577, et surtout la décoration de l’église et de la scuola
de la confrérie San Rocco. C’est le plus vaste ensemble décoratif réalisé
par le Tintoret, avec plus de cinquante compositions. Il travailla aussi beaucoup
pour le palais des Doges. Son style se caractérise par des perspectives plongeantes,
des coloris vifs et des formes fortement campées. Contrairement à Titien,
il cernait ses personnages et les dégageait très nettement des fonds, recherchant
les contrastes violents. Introduisant dans la peinture vénitienne dynamisme
et pathos, il fut une source d’inspiration majeure, notamment pour Rubens
puis Delacroix.
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| Titien (Le), Tiziano |
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Titien est le nom francisé du peintre italien Tiziano
Vecellio (1488/89 - Venise 1576). Il fut d'abord l'élève de Giorgione, puis
travailla à Rome pour le pape, avant de s'installer à Venise où il ouvrit
un atelier. Il devint un artiste d'envergure internationale, travaillant pour
les papes, François Ier, mais surtout pour Charles Quint et Philippe II, et
le maître incontesté de la peinture vénitienne. Outre de nombreux portraits,
il peignit également des compositions religieuses ou mythologiques comme L'Amour
sacré et L'Amour profane, la Mise au tombeau (1523-1525, Louvre) ou encore
la Vénus d'Urbino (1538, Offices).
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| Velasquez (Diego) |
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Diego Rodríguez da Silva y Velazquez,
en français Vélasquez (Séville, 1599 – Madrid, 1660), est un des peintres
majeurs du XVIIe siècle espagnol. A ses débuts, il peignit des scènes religieuses
puis, sous l’influence du ténébrisme caravagesque, il introduisit au premier
plan de ses tableaux des motifs jusqu’alors considérés comme accessoires,
reléguant à l’arrière-plan le sujet initial présenté comme se reflétant dans
un miroir. Il utilisa plus tard cette technique dans les Ménines, une de ses
œuvres les plus célèbres. Par la suite, il peignit surtout des œuvres profanes,
offrant avec ses scènes de genre un témoignage éloquent sur la vie populaire
puis sur le monde de la cour du roi d’Espagne où il réalisa de nombreux portraits.
S’il passa la majeure partie de sa carrière en Espagne, il effectua aussi
plusieurs voyages en Italie.
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| Vinci (Léonard de), Leonardo |
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Léonard de Vinci (Vinci 1452 - Le Clos-Lucé, près
d'Amboise, 1519), peintre, sculpteur, architecte, ingénieur et savant italien,
qui fut l'un des grands initiateurs de la seconde Renaissance et s'intéressa
à toutes les branches de l'art et de la science. Il vécut d'abord à Florence
et à Milan, puis, invité par François Ier, il séjourna en France à partir
de 1516. Parmi ses tableaux, on peut citer, outre la Joconde, la Vierge aux
rochers, la Cène ou encore, la Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Anne (Louvre).
Il réalisa également de très belles études à la sanguine.
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