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| Rome, Capitole |
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Quoiqu’étant la plus petite colline
de Rome, le Capitole est un lieu très prestigieux car il a toujours été
associé au pouvoir. Dans la Rome antique, il abritait le centre de la vie
politique et religieuse. |
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| Rome, Forum |
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Dans la Rome antique, on appelle
forum la place publique qui sert de lieu de réunion pour le peuple, de lieu
de commerce et abrite les séances de la justice. Lorsque l’ancien forum ou
Forum Romain fut devenu trop exigu, César entreprit la construction d’un
nouveau forum au nord de l’ancien, puis Auguste, Vespasien, Nerva et Trajan
firent chacun bâtir leur propre forum. |
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| Rome, Arc de Septime Sévère |
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| Situé à l’extrémité occidentale du
Forum, près de la Curie, l’arc de triomphe de Septime Sévère fut érigé en
203 pour célébrer une série de victoires de l’empereur sur les Parthes et la
réorganisation de la province de Mésopotamie. Les statues de Septime Sévère,
de ses deux fils Caracalla et Geta, ainsi que celle de la Victoire le
surmontaient. Les noms des trois héros figuraient dans le texte de la
dédicace ; celui de Geta fut effacé après que Caracalla l’eut fait tuer pour
succéder seul à son père. |
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| Rome, Roche tarpéienne |
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| C’est sur le versant sud du Capitole
que l’on situe la roche tarpéienne qui doit son nom à la légende de Tarpéia,
liée à l’épisode de l’enlèvement des Sabines par les Romains. Lorsque le roi
des Sabins marcha sur Rome pour délivrer les Sabines, la fille du gardien de
la citadelle, nommée Tarpéia, tomba amoureuse de lui et lui offrit l’accès à
la citadelle en échange de son amour. Celui-ci accepta mais fit écraser la
jeune fille par les boucliers de ses soldats dès qu’il eut pénétré dans la
place. |
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| Rome, Voie Sacrée |
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| La Voie Sacrée ou Via Sacra était la
voie romaine la plus prestigieuse de l’Antiquité. Traversant le Forum dans
toute sa longueur, elle est bordée par le temple de Vesta et par la Regia,
qui furent au centre de toute la religion romaine. C’était la route
qu’empruntaient tous les cortèges triomphaux des généraux vainqueurs pour se
rendre sur la colline du Capitole afin de remercier Jupiter de sa protection
pendant la campagne. |
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| Guerchin (Le), Guerchino (Il) |
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Le Guerchin, nom francisé du peintre, dessinateur
et graveur italien Giovanni Francesco Barbieri, dit Il Guerchino (1591 - Bologne,
1666). À Bologne, il fut l'élève de Ludovic Carrache puis étudia à Venise
les maîtres du XVIe siècle. Ses premières œuvres, Et in Arcadia ego (v. 1618),
le Martyre de saint Pierre (1619), ont un caractère lyrique et dramatique
prononcé. En 1621, il fut appelé à Rome par le pape Grégoire XV. Sous l'influence
des théories classiques et de l'œuvre de Guido Reni, son style devint plus
calme et gracieux (La Mort de Didon, 1630). Il est également l'auteur de paysages
et de dessins à la plume.
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| Titien (Le), Tiziano |
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Titien est le nom francisé du peintre italien Tiziano
Vecellio (1488/89 - Venise 1576). Il fut d'abord l'élève de Giorgione, puis
travailla à Rome pour le pape, avant de s'installer à Venise où il ouvrit
un atelier. Il devint un artiste d'envergure internationale, travaillant pour
les papes, François Ier, mais surtout pour Charles Quint et Philippe II, et
le maître incontesté de la peinture vénitienne. Outre de nombreux portraits,
il peignit également des compositions religieuses ou mythologiques comme L'Amour
sacré et L'Amour profane, la Mise au tombeau (1523-1525, Louvre) ou encore
la Vénus d'Urbino (1538, Offices).
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| Véronèse (Paul) |
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Paolo Caliari, dit Paolo Veronese, en français Véronèse
(Vérone, 1528 - Venise, 1588), un des maîtres de l'école vénitienne, influencé
entre autres par les œuvres de Titien, de Raphaël et de Michel-Ange. Ses tableaux
se caractérisent par un espace organisé par des architectures, le dynamisme
des personnages et des coloris clairs. Ses œuvres les plus spectaculaires
sont d'immenses toiles peintes pour des réfectoires de communautés tels Les
Noces de Cana (1562, Louvre), Le Repas chez Simon le Pharisien (1572, Louvre)
et Le Repas chez Lévi (Accademia de Venise).
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| Rome, Prisons de Jugurtha et de Saint Pierre |
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| Il s’agit de la prison Mamertine,
cachot de l’État romain. Le nom de « prisons de Jugurtha et de saint Pierre
» s’explique par le fait que Jugurtha, vaincu par son rival Marius fait
partie des illustres personnages qui y moururent (de même que Vercingétorix
et les conjurés amis de Catilina), et qu’une légende du Moyen Age fit de ce
lieu la prison du saint apôtre. Quant à la source dont parle Cloquet, la
légende veut qu’elle soit apparue par un miracle des apôtres Pierre et Paul
qui purent ainsi baptiser leurs geôliers. |
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