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| Rome, Eglise Saint Jean des Florentins |
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La construction de l’église St-Jean-des-Florentins
(S. Giovanni dei Fiorentini) fut commanditée par le pape florentin Léon X
afin qu’elle serve d’église « nationale » à ses compatriotes résidant à Rome.
Les artistes les plus fameux de cette époque furent appelés à concourir :
Peruzzi, Michel-Ange, Raphaël. C’est Jacopo Sansovino qui remporta le projet.
Commencés au début du XVIe siècle, les travaux furent poursuivis par Sangallo
le Jeune, Giacomo della Porta et achevés en 1614 par Carlo Maderno. La façade
fut bâtie au XVIIIe siècle dans le style de la Contre-Réforme finissante.
Elle abrite notamment deux tombeaux dessinés par Borromini, qui est lui-même
enterré dans cette église aux côtés de son maître Carlo Maderno. Elle est
située au bord du Tibre, sur la rive gauche, presque en face du Château St-Ange.
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| Rome, Eglise Saint Louis des Français |
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La construction de l’église de St-Louis-des-Français
(S. Luigi dei Francesi), située sur la Place Navone, commença en 1518. C’est
le cardinal Jules de Médicis, le futur pape Clément VII, qui en posa la première
pierre. Elle ne fut terminée qu’en 1589, en partie grâce aux subventions accordées
par Henri II, Henri III et Catherine de Médicis. Cette église fut consacrée
la même année comme l’église nationale des Français à Rome. La façade a été
réalisée par Giacomo della Porta. Quant à l’intérieur, il a été enrichi au
XVIIIe siècle de marbres, tableaux, dorures et stucs. L’église abrite les
dépouilles de nombreux Français illustres, des fresques du Dominiquin, des
œuvres du Caravage et un retable attribué au Bassan.
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| Rome, Vatican |
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Le palais du Vatican est le palais
apostolique des papes. Il s’agit d’un vaste ensemble, attenant à la basilique
Saint-Pierre, dont les origines remontent au VIe siècle. C’est à son retour
d’Avignon, en 1377, que le pape s’y installa, abandonnant sa résidence du
palais du Latran, détruite par un incendie. Remanié dès le XIIIe siècle à
l’initiative du pape Nicolas III, il connut de nombreuses adjonctions et modifications
tout au long des XVe et XVIe siècles. Jules II (1503-1513) commanda à l’architecte
Bramante de relier le palais de Nicolas V celui d’Innocent VIII par deux longues
galeries étroites, donnant ainsi naissance à la grande cour rectangulaire
dite du Belvédère. Les deux autres cours furent constituées sous le pontificat
de Pie IV (1559-1565). La seule trasnformation datant de l’époque baroque
est la réalisation de l’escalier royal (Scala Regia) par le Bernin. Les parties
les plus célèbres de ce palais sont le Belvédère, les chapelles de Nicolas
V, Sixtine et Pauline, la tour et les appartements Borgia, les loges et les
chambres de Raphaël, la salle royale, l’escalier royal, la Bibliothèque vaticane
et les musées.
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| Corrège (Le), Correggio (Il) |
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Antonio Allegri, dit Il Correggio,
en français Le Corrège (Correggio, v. 1489 – id., 1534), fut l’un des grands
maîtres italiens de la Renaissance. Il connaissait les œuvres de Mantegna,
de Léonard de Vinci, mais aussi de Raphaël et de Michel-Ange. Malgré ces influences,
son talent original se révèle dans les grandes fresques qu’il réalisa à Parme
(fresques de l’église Saint-Jean l’Evangéliste, 1520-1524 ; L’Assomption de
la Vierge, coupole du Duomo, 1524-1530). Il réalisa également des toiles religieuses,
dans lesquelles il utilisait à merveille le clair-obscur, ainsi que des peintures
mythologiques très sensuelles.
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| Dominiquin (Le), Domenichino (Il) |
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Domenico Zampieri, dit Il Domenichino,
en français le Dominiquin (Bologne, 1581 – Naples 1641), peintre et dessinateur,
fut l’élève de Louis Carrache puis l’un des aides d’Annibal Carrache au palais
Farnèse à Rome. Il fut aussi fortement influencé par le style de Raphaël.
Il est l’auteur d’importantes décorations à fresque (Martyre de saint André,
Dernière Communion de saint Jérôme, Chasse de Diane). Son œuvre influença
Poussin
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| Fesch (Cardinal) |
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Joseph Fesch (Ajaccio 1763
- Rome 1839), prélat français, était l'oncle maternel de Napoléon Ier. Archidiacre
à Ajaccio à partir de 1793, il renonça à la prêtrise et fut nommé commissaire
des guerres à l'armée d'Italie. À nouveau homme d'Église à partir de 1800,
il fut nommé archevêque de Lyon (1802), puis cardinal (1803). Ambassadeur
auprès du Saint-Siège, il décida le pape Pie VII à venir couronner Napoléon.
Le cardinal Fesch joua donc un rôle important auprès de l'Empereur, remplissant
officieusement les fonctions de ministre des cultes. Bien qu'il fût comblé
d'honneurs et nommé grand aumônier de l'Empire, comte puis sénateur, il s'opposa
à la conduite de Napoléon envers le pape et fut alors disgracié. En 1814,
il se retira à Rome.
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Le Cardinal Fesch
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| Wouverman (Philips) |
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Philips Wouwerman ou Wouwermans (Haarlem,
1619 – id., 1668) était un peintre et dessinateur hollandais. Il fut l’élève
de son père et probablement de Frans Hals. Dans le choix de ses sujets, il
fut surtout influencé par Pieter Van Laar, Both et Dujardin. Membre de la
gilde d’Haarlem en 1640, il fut l’un des peintres de genre les plus féconds
du XVIIe siècle hollandais. Il peignit de nombreux sujets mettant en scène
des chevaux : batailles, cavalcades, scènes de campements militaires, chasses.
Il représenta aussi des scènes populaires en plein air (Halte à l’auberge
; Bohémiens en voyage).
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| Notte (Guerardo della) |
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Littéralement : Gérard de la Nuit.
Surnom italien du Peintre hollandais Gerrit Van Honthorst (1590-1656), dû
à sa spécialité : les scènes nocturnes éclairées à la bougie, dans la manière
de Georges de La Tour, qui est presque exactement son contemporain (1593-1652),
mais avec l'empreinte italienne du Caravage.
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| Raphaël, Raffaello |
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Raffaello Sanzio ou Santi, dit Raphaël
(1483-1520). Formé par le Pérugin, il travailla à Pérouse, Florence et Rome,
où il fut architecte en chef et surintendant des édifices à la cour des papes
Jules II et Léon X. Parmi ses chefs-d'œuvre, on peut citer, outre des portraits
et des madones célèbres, le Mariage de la Vierge (1504), le Triomphe de Galatée
(1511), la Transfiguration (1518-1520). Il réalisa aussi une partie des fresques
des " chambres " du Vatican, l'autre partie ayant été exécutée sous sa direction
par ses élèves, dont Jules Romain.
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| Rembrandt |
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Rembrandt Harmenszoon van Rijn, dit
Rembrandt, peintre, dessinateur et graveur hollandais (Leyde, 1606 - Amsterdam,
1699), est un des grands maîtres de la peinture connu pour ses compositions
historiques en clair-obscur et ses portraits. Parmi ses œuvres, on peut citer
la célèbre Compagnie du capitaine Franz Banning Cock, dite La Ronde de nuit
(1642), le Reniement de saint Pierre (1660), les deux versions des Pèlerins
d'Emmaüs conservées au Louvre ou encore ses autoportraits.
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| Titien (Le), Tiziano |
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Titien est le nom francisé du peintre
italien Tiziano Vecellio (1488/89 - Venise 1576). Il fut d'abord l'élève de
Giorgione, puis travailla à Rome pour le pape, avant de s'installer à Venise
où il ouvrit un atelier. Il devint un artiste d'envergure internationale,
travaillant pour les papes, François Ier, mais surtout pour Charles Quint
et Philippe II, et le maître incontesté de la peinture vénitienne. Outre de
nombreux portraits, il peignit également des compositions religieuses ou mythologiques
comme L'Amour sacré et L'Amour profane, la Mise au tombeau (1523-1525, Louvre)
ou encore la Vénus d'Urbino (1538, Offices).
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| Vinci (Léonard), Leonardo |
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Léonard de Vinci (Vinci 1452 - Le
Clos-Lucé, près d'Amboise, 1519), peintre, sculpteur, architecte, ingénieur
et savant italien, qui fut l'un des grands initiateurs de la seconde Renaissance
et s'intéressa à toutes les branches de l'art et de la science. Il vécut d'abord
à Florence et à Milan, puis, invité par François Ier, il séjourna en France
à partir de 1516. Parmi ses tableaux, on peut citer, outre la Joconde, la
Vierge aux rochers, la Cène ou encore, la Vierge, l'Enfant Jésus et sainte
Anne (Louvre). Il réalisa également de très belles études à la sanguine.
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| Dow (Girard) |
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Gérard ou Gerrit Dou (Dov ou Dow ;
Leyde, 1613 - id., 1675) était un peintre, dessinateur et graveur hollandais.
Il commença par apprendre la gravure sur cuivre et la peinture sur verre.
De 1628 à 1631, il fut l'élève de Rembrandt (Rembrandt dans son atelier) ;
il imita d'abord son style, lui empruntant certains de ses sujets (scènes
bibliques, portraits et études de têtes), puis s'orienta vers la représentation
de scènes de genre dans des intérieurs. Il utilisait des effets de clair-obscur
en figurant un éclairage provenant d'une bougie ou d'une fenêtre et peignait
les objets de façon très méticuleuse, employant une facture lisse d'aspect
émaillé (Le Médecin, 1653). Il devint rapidement célèbre de son vivant, forma
de nombreux élèves, et fonda en 1648 la nouvelle gilde de Saint-Luc. Son oeuvre
fut également très appréciée durant tout le XIXe siècle.
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