Au lendemain de la guerre, la couture devient source d’inspiration : le luxe, l’élégance demandent de nouvelles textures. Les années 50 sont marquées par l’apparition de nouveaux tensioactifs [1] de synthèse qui vont permettre de nouvelles dispersions et de nouvelles sensorialités [2]. Les premières nanoémulsions voient le jour.
Les femmes veulent des crèmes plus riches, plus grasses, ce qui nécessite des modes de préparations différents. Dès lors, les formules utilisent des matières plus purifiées (stéarine triple pression), des alcools gras auto-émulsionnables, des stéarates de glycols [3], des cires végétales, animales, synthétiques, microcristallines, alcools polyvinyliques, graisses hydrogénées plus stables à l’oxydation, des stérols, etc. Vers 1970, l’apparition d’huiles neutres de basse viscosité permet d’adoucir la peau sans laisser un toucher gras. Le mot « émollient » est mis à l’honneur.