Le système des doubles-verrières [verrière du
Bon Marché, verrière de la salle de lecture de la Bibliothèque
Nationale de France par Henri Labrouste, etc.] fut mis en œuvre
dans le dernier quart du 19ème siècle. Ainsi Gustave-Léon Vera –
architecte du musée de Saint-Louis- créa un grand caisson en
bois, peint en blanc sur ses faces intérieures, afin de refléter
et transmettre au mieux la lumière naturelle prise depuis la
toiture.
Les dommages affectant la verrière de plafond
et de toiture, présents depuis sa conception et aggravés par les
effets de la tempête de 1999, portaient atteinte à l’intégrité
de l’édifice et des cires. Une restauration de la couverture, de
la charpente ainsi qu’un réaménagement du système d’éclairage
zénithal ont été réalisés.
Le principe originel du caisson peint en
blanc conçu pour refléter la lumière dans la salle d’exposition
des moulages a été conservé. Après suppression des verrières de
toit trop endommagées et de faible intérêt architectural et
remplacement de la verrière intermédiaire, des spots lumineux
ont été installés dans partie basse du caisson pour projeter la
lumière sur les parois peintes en blanc et éclairer la salle de
moulages de façon indirecte.
Les soutiens conjugués d’acteurs
institutionnels et privés, français et européens - service
de dermatologie de l’hôpital Saint-Louis, Société française
de dermatologie, European Academy of Dermatology and
Venereology, Assistance publique-Hôpitaux de Paris, DRAC
d'Île-de-France, représentants de l'industrie pharmaceutique
- attentifs à la dimension patrimoniale du lieu, ont permis
de financer le coût [1 million d’euros] de ces travaux
essentiels à la préservation et à la mise en valeur des
collections de moulages. Commencée en juin 2016, achevée en
juin 2017, cette rénovation donne au musée une apparence
nouvelle, fidèle à la conception originelle du lieu.