Frontispice présent sur chaque volume – Dictionnaire populaire de médecine usuelle d’hygiène publique et privée par le docteur Paul Labarthe... avec la collaboration de plusieurs professeurs agrégés de la Faculté de médecine, de médecins, de chirurgiens, de pharmaciens des hôpitaux, de lauréats de l’Institut et de l’Académie de médecine, de professeurs à l’École pratique, d’anciens chefs de clinique et des principaux spécialistes MM. Baratoux, Beni-Barde, Albert Bergeron, Marc. Camboulives, Chardon, Chevallereau, Th. David. Edmond Dotouy, Éd. Dupouy, Mary-Durand, Dureau, Em. Duval, J.-A. Fort, Fano, Garrigou-Desarènes, Gillet de Grandmont, F. Jouin, A.-L. Labarthe père, Landrieux, Lutaud, E. Lux, A.-H. Marchand, E. Monin, Léon Moynac, Ad. Nicolas, Eugène Paz, G. Percheron, De Pietra-Santa, G. Poyet, A. Regnard, Reliquet, Rochard, Fr. Rocher, St-Antonin, C. Sarran, Ant. de Soyre, P.-L. Tarride, Louis Thomas, Trigand de Beaumont, Witkowski, etc., etc. Ouvrage illustré de 1270 figures.
Présentation
En publiant ce dictionnaire de vulgarisation, Paul Labarthe (1844-1894) souhaite combler un vide : « Il est absolument indiscutable que la Médecine et l’Hygiène sont, de toutes les Sciences, celles qui intéressent le plus généralement [...]. Elles sont cependant les moins connues, et pas une autre science n’est parvenue dans la foule, hérissée de plus d’erreurs, de préjugés et d’idées fausses, que les médecins eux-mêmes sont souvent impuissants à déraciner et à détruire [1] ! » Les principaux thèmes annoncés sont l’anatomie ; les maladies médicales et chirurgicales ; les médicaments anciens et nouveaux ; l’électricité, l’hydrothérapie, les eaux minérales et les bains de mer et leur application au traitement des maladies ; les contre-poisons ; les secours aux blessés, aux asphyxiés et aux noyés ; les maladies mentales ; la médecine légale. Une large place est également accordée à l’hygiène, qu’elle soit personnelle, professionnelle ou publique. Un siècle plus tard, la riche iconographie du dictionnaire fera l’objet d’une étude approfondie. Il ressort entre autres de cette étude que « c’est un dictionnaire sérieux, rédigé par des auteurs compétents et consciencieux, pour des gens sérieux, désireux avant tout de vérité scientifique. [...] Fidèle reflet de la médecine officielle de l’époque, ce dictionnaire et en particulier son iconographie montre bien que la médecine à la fin du XIXe était véritablement "dure" (par comparaison avec les médecines dites "douces"), agressive, sans pitié, sans chaleur humaine, sans compassion pour la souffrance, sans regard pour l’individu, entièrement tournée vers la connaissance, vers la science, vers l’absolu du Savoir » [2].
Notes
[1] Paul Labarthe, op. cit., tome 1, p. 7, disponible sur Medica.
[2] Jacques Poirier, « Le dictionnaire populaire de médecine usuelle de Paul Labarthe (édition de 1890) ». In Histoire des Sciences médicales, 1982, 17 (Spécial 1), p. 253-257, disponible sur Medica.
Volumes
Labarthe Paul, Dictionnaire populaire de médecine usuelle d’hygiène publique et privée. Paris : Marpon et Flammarion, 1885, première édition, 28 cm.
Labarthe Paul, Dictionnaire populaire de médecine usuelle d’hygiène publique et privée. Paris : Marpon et Flammarion, 1890-1891, troisième édition, 28 cm.
Labarthe Paul, Soyre Antoine (de), Dictionnaire populaire de médecine usuelle d’hygiène publique et privée. Paris : Flammarion, 1897, quatrième édition, in-8.