Journée d’études organisée par Claude Blanckaert et Nathalie Richard
La Société française pour l’histoire des sciences de l’homme
Le Groupe d'Histoire et de Diffusion des Sciences d'Orsay (Université Paris Sud)
Lundi 27 juin 2005
CNAM Salle de conférences
Musée des arts et métiers
5, rue Vaucanson
75003 Paris
Programme
| Matin | ||
| 9h30 |
Jean-Christophe Marcel (Univ. Paris IV) |
Emergence et institutionnalisation de la sociologie universitaire en France (1920-1940) |
| 10h20 |
Antoine Savoye (Univ. Paris VIII) |
La sociologie de terrain en France d l’entre-deux-guerres: diversification et consolidation d'une pratique scientifique ». Pause 11 h 40 Marie-Claire Robic (CNRS): « L'action, la crise, la Geopolitik : enjeux pour la géographie française de l'entre-deux-guerres ? |
| Après-midi | ||
| 14h00 |
Noël Coye ACI Archives Breuil) |
La préhistoire française entre les deux guerres : refonte méthodologique et consolidation institutionnelle |
| 14h50 |
Emmanuelle Sibeud (Univ. Paris VIII) |
De l'ethnographie coloniale à l'ethnologie universitaire |
| Pause | ||
| 16h10 |
Gabriel Bergounioux (CORAL / Université d'Orléans) |
La linguistique française dans l'entre-deux-guerres : de Meillet à Martinet |
| 17h00 |
Annick Ohayon (Université Paris VIII) |
Psychologie et psychanalyse en France dans l'entre-deux-guerres : rivalités académiques et collaborations pratiques |
Contacts
Claude Blanckaert (CNRS) blanckaertmc@wanadoo.fr
Nathalie Richard (Paris 1) nrichard@univ-paris1.fr
Hélène Gispert (Paris Sud) Helene.Gispert@ghdso.u-psud.fr
ATTENTION ! Le Musée des Arts et Métiers étant fermé le lundi, l’accès à la salle n’est pas libre.
Veuillez vous présenter impérativement à l’adresse indiquée à 9 h 30 ou à 14 heures.
SFHSH, Société française d’histoire des sciences de l’homme
SHESVie, Société d’histoire et d’épistémologie des sciences de la vie
organisé par :
Daniel Becquemont, Jean-Claude Dupont, Dominique Ottavi, Stéphane Tirard
Centre Koyré
Muséum National d’Histoire Naturelle
Pavillon Chevreul
57 rue Cuvier
75005 Paris
Le nom d’Herbert Spencer, sans jamais tomber dans l’oubli, évoque cependant de nos jours des idées et théories différentes, voire contradictoires, selon la discipline et le point de vue selon lequel on se situe. S’il fut pendant longtemps oublié en France, sa popularité ne s’est jamais entièrement éteinte en Grande Bretagne et aux Etats-Unis. Actuellement dans ces pays s’esquisse un projet de réhabilitation global ou partiel de son œuvre qui ne saurait laisser indifférent. "Penser Spencer" implique un approfondissement critique de cette œuvre multiforme qui ne soit ni le rejet radical dont il fut victime au début du XXème siècle, ni commémoration hagiographique, approfondissement concernant tout autant l’histoire de la biologie que celle des sciences humaines, psychologie, sociologie, économie, etc. Il n’est pas facile de penser l’œuvre d’un auteur qui fut si immensément populaire et emporte aujourd’hui si peu d’adhésion. Les problèmes que cette œuvre suscite sont néanmoins fondamentaux du point de vue de l’histoire des sciences biologiques et humaines, et cette journée d’études visera à les éclairer de plus près. La confrontation de spécialistes de plusieurs disciplines permettra de mieux saisir ce carrefour d'idées que la connaissance d'aujourd'hui mentionne hâtivement dans des compartiments séparés.
Programme
| 9h30 |
Jacqueline Carroy, Présidente de la SFHSH Michel Morange, Président de la Shesvie |
Accueil des participants et ouverture de la journée |
| 9h45 | Annie Petit | Spencer et le positivisme |
| 10h15 | Pierre Kahn |
La leçon de choses de l'école primaire française du XIXème siècle est-elle spencerienne ? |
| 10h45 | Discussion | |
| 11h00 | Pause | |
| 11h15 | Elisabeth Chapuis | L’enfant et le primitif chez Spencer |
| 11h45 | Dominique Ottavi | Spencer et l’enfant |
| 12h15 | Jean-Christophe Coffin |
A quelle science se vouer ? La psychiatrie italienne et l'évolutionnisme, 1870-1900 |
| 12h45 | Discussion | |
| 14h30 | Anne Marie Drouin |
Des émotions "classées selon la méthode de l’histoire naturelle". Un aspect de l’évolutionnisme spencérien |
| 15h00 | Daniel Becquemont | Les Principes de Biologie |
| 15h30 | Stéphane Tirard | Matière et genèse de la vie chez Spencer |
| 16h00 | Discussion | |
| 16h15 | Pause | |
| 16h30 | Jean-Claude Dupont | Réflexe, instinct et mémoire au temps de Spencer |
| 17h00 | Goulven Laurent | Spencer géologue et paléontologue |
| 17h30 | Discussion | |
| 17h45 | Fin des travaux |
Contact : ottavi.d@wanadoo.fr (SFHSH) ou tirard.s@free.fr (Shesvie)
Demi-journée organisée dans le cadre du séminaire "Histoire des sciences de l’homme et de la société" et de l’ACI "Archives Breuil"
Centre Alexandre Koyré
Muséum national d’histoire naturelle
Pavillon Chevreul, 3e ét.
57, rue Cuvier
75005 Paris
| 14h00 |
Marc-Antoine Kaeser (Musée national suisse, Zurich) |
Des ennemis fantasmés pour un combat imaginaire: la préhistoire et ses rituels de fondation |
| 14h30 |
Fanny Defrance (Université Lyon 2) |
Nos origines, questions d’apologétique, premier manuel de préhistoire à destination des séminaristes |
| 15h00 | Discussion | |
| 15h45 | Pause | |
| 16h15 |
Raf De Bont (Université de Leuven, Belgique) |
Des écrits non publiés. La théorie évolutionniste et la censure catholique à Louvain (1914-1930) |
| 16h45 |
Arnaud Hurel Muséum national d’histoire naturelle) |
Dogme et évolution : introduction à l' "affaire Teilhard de Chardin" (1922-1926) |
| 17h15 | Discussion | |
| 18h00 | Fin | |
Coordination et contact :
Nathalie Richard
9, rue Malher
75004 Paris
nrichard@univ-paris1.fr
Le nom d’Herbert Spencer, sans jamais tomber dans l’oubli, évoque cependant de nos jours des idées et théories différentes, voire contradictoires, selon la discipline et le point de vue selon lequel on se situe. S’il fut pendant longtemps oublié en France, sa popularité ne s’est jamais entièrement éteinte en Grande Bretagne et aux Etats-Unis. Actuellement dans ces pays s’esquisse un projet de réhabilitation global ou partiel de son œuvre qui ne saurait laisser indifférent.
‘Penser Spencer’ implique un approfondissement critique de cette œuvre multiforme qui ne soit ni le rejet radical dont il fut victime au début du XXème siècle, ni commémoration hagiographique, approfondissement concernant tout autant l’histoire de la biologie que celle des sciences humaines, psychologie, sociologie, économie, etc.
Il n’est pas facile de penser l’œuvre d’un auteur dont l’œuvre fut si immensément populaire et emporte aujourd’hui si peu d’adhésion. Les problèmes que cette œuvre suscite sont néanmoins fondamentaux du point de vue de l’histoire des sciences biologiques et humaines, et cette journée d’études visera à les éclairer de plus près. La confrontation de spécialistes de plusieurs disciplines paraît nécessaire pour tenter de mieux saisir ce carrefour d'idées que la connaissance d'aujourd'hui mentionne hâtivement dans des compartiments séparés. La liste ci-dessous des thèmes qui pourraient être abordés est loin d’être exhaustive :
Pourquoi Spencer, dans tous les aspects de son œuvre, fut-il si immensément populaire dans le monde entier entre 1860 et 1890, et pourquoi ce déclin soudain de cette popularité ?
Si, comme on le dit, Spencer est l’un des premiers à utiliser le mot ‘évolution’ dans son sens moderne, et à en proposer une théorie, quel est le rapport de sa théorie avec celle de Darwin ? S’agit-il de deux théories radicalement différentes, de deux théories convergentes, de deux théories étroitement imbriquées mais divergentes ?
Quel est le statut de l’épistémologie spencérienne ? Peut-on la qualifier d’évolutionniste ?
D’où provient la biologie spencérienne : quels sont les rapports dans ses Principes de biologie avec l’embryologie, l’anatomie comparée, l’importance dans sa formation de certains biologistes comme Von Baer, Carpenter, Huxley etc. ?
Spencer ingénieur, physicien, théoricien de la ‘force’, distinguée de l’énergie ?
Quel est le statut de sa psychologie, quelle fut son influence en Europe ?
Quel rôle jouèrent ses théories sur l’éducation, constamment rééditées ?
Quel fut, et quel est, le rapport de Spencer avec l’économie libérale ?
Les communications proposées pourraient avoir le format ‘standard’ d’une demi-heure suivie de discussion, mais, sur des thèmes plus ponctuels ou sous forme de question ouverte, pourraient également durer un quart d’heure.
LA JOURNEE D’ETUDE AURA LIEU LE VENDREDI 20 MAI 2005
DATE LIMITE D’APPEL A COMMUNICATION : FIN FEVRIER 2005
LES PROPOSITIONS DE COMMUNICATION SONT A ADRESSER A ottavi.d@wanadoo.fr (Sfhsh) ou tirard.s@free.fr (Shesvie)
avec le soutien
- du Centre Alexandre Koyré (EHESS, CNRS, MNHN)
- du Centre d’anthropologie religieuse européenne (EHESS)
- du Centre d’études interdisciplinaires des faits religieux (EHESS, CNRS)
- de la Maison d’Auguste Comte
mercredi 21 septembre 2005
Muséum national d’histoire naturelle
auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution
36, rue Geoffroy Saint Hilaire 75005 Parisjeudi 22 et vendredi 23 septembre 2005
Selon la célèbre loi des trois états d’Auguste Comte, l’humanité serait passée par trois stades : théologique, métaphysique et positif. Le règne des sciences (l’âge positif ) prendrait donc naissance au moment où l’humanité sortirait de la phase religieuse de son existence morale, via la transition que constitue sa phase métaphysique . Et, pour le fondateur du positivisme, cette loi ne s’applique pas qu’aux sciences de la nature, mais aussi à la science de l’Humanité, couronnement du savoir positif : la sociologie . Pourtant, c’est le même Comte qui organisa le cercle de ses disciples en une église, dont il définit soigneusement le dogme, les rites, en une fascination non dissimulée pour le catholicisme.
EHESS
105 bd Raspail
salles 4, 5 et 7Ce raccourci sans doute simplificateur fait surgir toute la complexité des rapports entretenus par les sciences de l’homme avec la pensée religieuse. L’objectif de ce colloque est de tenter d’ordonner ces questions, de faire un bilan de la réflexion actuelle, voire de s’interroger sur certaines évidences admises. En croisant questionnement épistémologique et démarche historiographique rigoureuse et originale, plusieurs niveaux de discussion peuvent être identifiés.
1. Science et Religion : confrontation et mimétismeConformément au schéma de Comte, il est généralement admis que les sciences de l’homme prennent naissance dans les sociétés occidentales quand la croyance et les cadres religieux perdent de leur importance dans les consciences, mais aussi dans le champ institutionnel. Le développement des sciences de l’homme suppose une laïcisation du savoir qui s’est traduite notamment par l’émergence des institutions académiques modernes. Au sein de celles-ci la religion a constitué d’ailleurs l’un des objets privilégiés des sciences de l’homme naissantes. S’y est développée une science des religions proprement dite, tandis que la psychiatrie, la psychologie, l’histoire, la sociologie déplaçaient plus ou moins la religion vers le religieux, un fait humain, rien qu’humain, justiciable d’approches se revendiquant comme neutres. Ces démarches ne pouvaient apparaître que comme polémiques aux yeux des religions officielles et l’étaient souvent, plus ou moins explicitement, pour les savants eux-mêmes.
Ce cadre dressé à grands traits mérite toutefois interrogations et nuances.On peut s’interroger tout particulièrement sur ce qui a été décrit souvent, peut-être un peu vite, comme le combat des sciences de l’homme contre les limites qu’une religion officielle a pu lui tracer. L’un des exemples les plus illustratifs est sans doute celui des théories polygéniste ou évolutionniste des origines de l’homme, avec leurs conséquences dans les domaines de l’anthropologie, de l’ethnologie et de l’archéologie préhistorique, question dont on sait qu’elle n’est pas totalement close. Mais si l’on peut parfois légitimement parler de combat, on peut parler aussi de réappropriations, car les sciences humaines se sont emparées, et s’emparent encore, de certains concepts et de certaines pratiques religieuses. Ainsi les psychologues du XIXe siècle ont-ils proposé de mener des psychothérapies s’apparentant à des confessions, à des directions de conscience ou à des cures d’âme.
Par ailleurs, les institutions académiques elles-mêmes peuvent être étudiées comme des héritières des institutions religieuses, avec leurs dogmes, leur rites, leurs hiérarchie. Ainsi les institutions scolaires, notamment en France, héritent d’une longue tradition cléricale. Les acteurs qui officient dans les cadres académiques, clercs ou intellectuels , sont liés par des croyances communes qui prennent parfois l’aspect de religions laïques . Ainsi le scientisme, comme la libre pensée, ont pu épouser les formes de leurs adversaires idéologiques.2. La religion et le savoir positif versus les sciences de l’homme comme messianisme
Le discours religieux, qui prétend lui aussi à une connaissance du monde, peut tout à la fois prendre appui sur des éléments empruntés au savoir que produisent les sciences de l’homme et contribuer à son développement.Sans doute faut-il revenir sur la contribution des hommes de religion à la genèse des sciences de l’homme dans de nombreux domaines. Des cas célèbres concernent l’archéologie préhistorique et la paléontologie humaine ou encore, plus anciennement, l’ethnographie et la géographie qui s’appuient sur la connaissance de terres de mission . Plus récemment, d’autres missionnaires ont contribué au développement de la socio-ethnologie urbaine ou de la sociologie du travail. De même, si les psychologues héritèrent souvent des pratiques des prêtres, inversement, dans leurs relations avec les fidèles, ceux-ci ont pu s’inspirer des psychologues et des psychanalystes, voire devenir aux-mêmes psychologues et psychanalystes. La frontière, souvent fine, entre les dimensions apologétiques et positives des discours scientifiques des hommes de religion appelle des études détaillées.
Mais les acteurs des sciences de l’homme ont pu poursuivre eux aussi des fins apologétiques. Comme les religions, les sciences de l’homme se sont parfois proposé de réformer l’homme et la société. Un objectif explicite des fondateurs de la sociologie était de rendre théoriquement compréhensible et pratiquement possible une société où la religiosité et les cadres moraux qu’elle portait auraient disparu. Il ne faut donc pas s’étonner de leur propension à fonder des églises et à publier des catéchismes tout au long du XIXème siècle. Ainsi le marxisme a pu être considéré comme le dernier grand messianisme de l’Occident. De même, la psychanalyse a pu faire figure de mouvement proposant une nouvelle foi et une nouvelle spiritualité. Ces questions, déjà abondamment étudiées, méritent toujours d’être discutées.3. Soubassements théologiques des sciences de l’homme et limites pratiques de la rationalité
Finalement, c’est le statut même du discours des sciences humaines qui peut être interrogé à l’aune de la pensée religieuse. C’est ici paradoxalement dans les champs du savoir les plus développés du point de vue des méthodes analytiques qu’on trouve les exemples les plus pertinents : ne pourrait-on pas avancer, de manière polémique, que l’économie politique d’une part, la psychologie de l’autre sont devenues en un certain sens des formes théologiques modernes ? La pédagogie, dans son effort pour devenir scientifique, ne demeure-t-elle pas assise sur des conceptions religieuses en dépit des proclamations laïques de la majorité de ses théoriciens? La lecture fine d’auteurs et de courants de pensée centraux dans ces disciplines permet souvent de mettre à jour de tels soubassements religieux de la pensée, parfois implicites, parfois totalement explicites.Les pratiques revendiquées comme rationnelles issues des sciences de l’homme sont, encore aujourd’hui, en concurrence avec d’autres pratiques à la vocation magico-religieuse affirmée. La confrontation est clairement visible dans le domaine de la psychologie, où le praticien entre souvent directement en concurrence avec le prêtre, le marabout ou le voyant, quand il n’établit pas lui-même de syncrétisme théorique comme le propose l’ethno-psychiatrie. Mais les études sociologiques récentes sur les salles de marché boursier montrent que les pratiques magiques sont ici aussi en concurrence avec le calcul économique rationnel . Et que penser de la nébuleuse des pratiques de management marquées notamment par les formes de nouvelle religiosité new age ? Il y a là un vaste champ à explorer.
4. Espaces et temps
La thématique, on le voit, concerne, sur des modes divers et parfois croisés, toutes les sciences humaines. Elle est construite principalement sur la base de l’histoire de l’Occident chrétien, mais des excursus comparatifs dans d’autres bassins culturels et religieux seraient bienvenus. La temporalité enfin mérite une réflexion particulière. Le colloque se propose en effet d’aborder ces questions sur un large espace chronologique, à tout le moins depuis la Renaissance jusqu’à nos jours. La présentation fréquente de cette temporalité comme un vaste mouvement linéaire et occidental de laïcisation des savoirs, conformément là encore à un schéma comtien, appelle questionnements et nuances.Comité scientifique du colloque
Daniel Becquemont, Philippe Boutry, Jean-François Braunstein, Alain Caillé, Jacqueline Carroy, Pietro Corsi, Marcel Gauchet, Rita Hermon-Belot, Danièle Hervieu-Léger, Dominique Ottavi, Philippe Régnier, Nathalie Richard, Jean-Marc Rohrbasser, Antonella Romano, Philippe Steiner, Wiktor Stoczkowski, Camille Tarot, François Vatin, Fernando Vidal.
Programme définitif
SESSIONS PLENIERES
Mercredi 21 septembre 2005 : conférence inaugurale (MNHN, auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution)
16h00 Accueil des participants
16h15 Allocution de Jacqueline Carroy, présidente de la SFHSH
16h30 Philippe Boutry (Université Paris 1) "Science catholique" et émergence des sciences humaines dans la France du XIXe siècle
Jeudi 22 septembre 2005 : conférence plénière (amphithéâtre de l’EHESS)
17h30 Danièle Hervieu-Léger (EHESS) Sociologie et religio
19h00 Apéritif amical ( EHESS, salle 7)
SESSIONS PARALLELES
Session 1 : Théologies et sciences de l’homme XVIe-XXe siècles (EHESS, salle 4)
Jeudi 22 septembre 2005
MATIN
Président de la session : Fernando Vidal
1. 1. b 09h50 - 10h10 Dubois de Prisque Emmanuel (EHESS) La religion civique de Machiavel : un projet de subversion du christianisme ?
10h10 – 10h30 Discussion
10h30 – 11h00 PAUSE
1. 1. c 11h00 – 11h20 Gantet Claire (Max-Planck-Institut für Wissenschaftsgeschichte, Berlin) "Superstition" (Aberglaube) et savoirs dans le Saint Empire, ca. 1500-ca. 1750
1. 1. d 11h20 – 11h40 Huot Hervé (EHESS) Visions divines et songes humains : une séparation difficile au XVIIe siècle »
11h40 – 12h00 Discussion
APRES-MIDI
Président de la session: Pietro Corsi
1. 2. a 14h30 – 14h50 Pineau Guylaine, L’articulation entre le religieux et le scientifique dans les œuvres d’Ambroise Paré
1. 2. b 14h50 – 15h10 Goetz Rose, (Université Nancy II), Idéologie et théologie : ‘science de l’homme’ contre ‘science de Dieu’
15h10 – 15h30 Discussion
15h30 – 16h00 PAUSE
1. 2. c 16h00 – 16h20 Rohrbasser Jean-Marc (Institut national d’Études démographiques) Providence religieuse et début de la science des populations le pasteur Süßmilch
1. 2. d 16h20 – 16h40 Chalmel Loïc (Université de Rouen) IGNOTAE MIHI PLANTAE
16h40 – 17h00 Discussion
Vendredi 23 septembre 2005
MATIN
Président de la session: Jean-Marc Rohrbasser
1. 3. a 09h30 - 09h50 Thomson Ann (Université Paris 8) Religion, matérialisme et histoire naturelle de l'homme au début du XVIIIe siècle
1. 3. b 09h50 - 10h10 Dupouy Stéphanie (ENS) Théologie naturelle et savoirs de l’expression. France-Angleterre, XVIIIè-XIXè siècles
10h10 – 10h30 Discussion
10h30 – 11h00 PAUSE
1. 3. c 11h00 – 11h20 Becquemont Daniel (Université Lille III) Réactions des Eglises à la publication de L'Origine des Espèces
1. 3. d 11h20 – 11h40 Steiner Philippe (Université Lille III) Utilitarisme, mathématique et loi de comportement dans l’économie politique de Herman Gossen
11h40 – 12h00 Discussion
APRES-MIDI
Président de la session: Philippe Boutry
1. 4. a 14h30 – 14h50 Edelman Nicole, (Université Paris X–Nanterre) Spiritisme et scientologie : deux ‘religions scientifiques’
1. 4. b 14h50 – 15h10 Hurel Arnaud (Muséum national d’histoire naturelle) La ‘Note sur quelques représentations historiques possibles du péché originel’ du père P. Teilhard de Chardin (1922)
15h10 – 15h30 Discussion
15h30 – 16h00 PAUSE
1. 4. c 16h00 - 16h20 Zancarini Jean-Claude (ENS LSH, Lyon) Emergence d’une pensée de la politique dégagée du religieux dans la Florence des guerres d’Italie
16h20 – 16h40 Discussion
Session 2 : Sciences sociales et religiosité : du positivisme aux débats contemporains (EHESS, salle 5)
Jeudi 22 septembre 2005
MATIN
Président de la session : Jean-François Braustein
2. 1. a 09h30 - 09h50 Clauzade Laurent La sociologie et la religion de l’humanité : un nouveau statut de la subjectivité ?
2. 1. b 09h50 - 10h10 Petit Annie (Université Paul Valéry, Montpellier III) Renan ou le projet religieux des Sciences de l’humanité
10h10 – 10h30 Discussion
10h30 – 11h00 PAUSE
2. 1. c 11h00 – 11h20 Bourdeau Michel (CNRS-IHPST) J. Stuart Mill et la religion de l’humanité
2. 1. d 11h20 – 11h40 Wils Kaat (Université de Leuven, Belgique) Positivisme, théologie moderne et science des religions aux Pays-Bas, 1865-1900
11h40 – 12h00 Discussion
APRES-MIDI
Président de la session : François Vatin
2. 2. a 14h 30 – 14h 50 Lefebvre Frédéric (Unité « Histoire et Populations », INED) L'individu et ses forces. Le motif religieux de la conversion à la société chez Durkheim
2. 2. b 14h50 – 15h10 Terral Hervé (Université Toulouse-Le Mirail) Jean Izoulet (1854-1929) : de la sociologie à la religion
15h10 – 15h00 30 Discussion
15h30 – 16h00 PAUSE
2. 2. c 16h00 – 16h20 Berrebi-Hoffmann Isabelle (CNRS) Pensée sociologique et raisonnements talmudiques : messianisme laïque versus universalisme religieux ?
2. 2. d 16h20 – 16h40 Mosbah-Natanson Sébastien (Université Paris IX-dauphine) Judaïsme, antisémitisme et naissance de la sociologie en France : 1890-1910
16h40 – 17h00 Discussion
Vendredi 23 septembre 2005
MATIN
Président de la session : Dominique Pestre
2. 3. a 09h 30 - 09h50 Rignol Loïc Alphonse Esquiros et le socialisme révolutionnaire. Sang du Christ et Science de l’homme
2. 3. b 09h50 - 10h10 Vincent Julien (Université Paris I) Comment remplacer la theologie naturelle ? Character et Personality dans l’économie éthique de la Christian Social Union (1889-1914)
10h10 – 10h30 Discussion
10h30 – 11h00 PAUSE
2. 3. c 11h00 – 11h20 Swoboda Tomasz (Université de Gdansk, Pologne) Le Collège de Sociologie : vers une religion du quotidien
2. 3. d 11h20 – 11h40 Quinon Manuel (CESS, Université Paris IV) Les soubassements cosmologiques de l’anthropologie durandienne de l’imaginaire.
11h40 – 12h00 Discussion
APRES-MIDI
Président de la session : Daniel Becquemont
2. 4. a 14h30 – 14h50 Warren Jean-Philippe (Concordia University, Montréal) L'heure des sciences sociales est l’heure de Dieu
2. 4. b 14h50 – 15h10 Wilmart Mickael (EHESS-CARE) Sciences humaines et athéisme d’Etat. Etudier le fait religieux sous la dictature communiste en Albanie (1947-1990)
15h10 – 15h30 Discussion
15h30 – 16h00 PAUSE
2. 4. c 16h00 – 16h20 Stoczkowski Wiktor (EHESS) Le chercheur croyant : sa religion et sa science
2. 4. d 16h20 – 16h40 Iribarne Philippe (CNRS) Le rôle des mythes de fondation des sociétés de citoyens dans la construction de la sociologie du travail et de la sociologie des organisations
16h40 – 17h00 Discussion
Session 3 : Les sciences humaines face aux religions : confrontations et circulations (EHESS, salle 7)
Jeudi 22 septembre 2005
MATIN
Président de la session : Nathalie Richard
3. 1. a 09h30 - 09h50 Pizanias Nadia (Université Paris I) L’abbé Edmond Lambert (1826-1886) : un exemple de tentative de conciliation entre science et religion au XIXe siècle
3. 1. b 09h50 - 10h10 Defrance-Jublot Fanny (LARHRA, Université Lumière Lyon 2) Convertir les catholiques à la préhistoire. Trois exemples de démarches de préhistoriens, paléontologues et géologues catholiques envers leurs coreligionnaires (1910-1962)
10h10 – 10h30 Discussion
10h30 – 11h00 PAUSE
3. 1. c 11h00 – 11h20 Trautman-Waller Céline (Université Paris 3) La psychologie des peuples de Steinthal et Lazarus ou l’émergence d’une ‘science de la culture’ à Berlin (1850-1890) comme ‘religion de l’humanité’ allemande
3. 1. d 11h20 – 11h40 Venon Fabien (Université Blaise Pascal- CERAMAC) Géographie et religion : une histoire tourmentée en France
11h40 – 12h00 Discussion
APRES-MIDI
Président de la session : Claude Blanckaert
3. 2. a 14h30 – 14h50 Sibeud Emmanuelle (Université Paris 8) Mgr Le Roy, l’ethnologie missionnaire et la ‘religion des primitifs’ au début du XXe siècle
3. 2. b 14h50 – 15h10 Reubi Serge, (Université de Neuchâtel) Henri-Alexandre Junod (1863-1934), un missionnaire au service de la science
15h10 – 15h30 Discussion
15h30 – 16h00 PAUSE
3. 2. c 16h00 – 16h20 Ottavi Dominique (Université Paris 8) Science de l’éducation et religion
3. 2. d 16h20 – 16h40 Gutierrez Laurent (Université Paris 8) Éducation nouvelle et Éducation chrétienne : Une entente impossible ? Approche historique de la situation en France entre 1921 et 1939
16h40 – 17h00 Discussion
Vendredi 23 septembre 2005
MATIN
Président de la session : Philippe Steiner
3. 3. a 09h30 - 09h50 Bordogna Francesca (Northwestern University) Mystical bonds: William James, selves, and communities
3. 3. b 09h50 - 10h10 Mayer Andreas, (Université de Cambridge) Techniques de croyance : psychologie, psychanalyse et religion (1900-1930)
10h10 – 10h30 Discussion
10h30 – 11h00 PAUSE
3. 3. c 11h00 – 11h20 Choquart Ramella Florence (IUHMSP, Lausanne) De la conviction à l'éviction: les savoirs religieux et scientifiques, à partir des écrits d'une malade et de ses divers soignants, Cery, 1927-1951
3. 3. d 11h20 – 11h40 Pic Muriel (CIERA) L’expérience entre littérature, psychiatrie et religion : De l’atmosphérique selon Hubertus Tellenbach (1914-1994)
11h40 – 12h00 Discussion
APRES-MIDI
Président de la session : Annick Ohayon
3. 4. a 14h30 – 14h50 Guillemain Hervé (Université du Maine-Le Mans ) Psychologie scientifique et pratiques religieuses (1900-1930). Les manuels de direction et d’exorcisme des pères jésuites A. Eymieu, R. De Sinéty et J. De Tonquédec
3. 4. b 14h50 – 15h10 Desmazières Agnès (Université Lyon II) Conscience morale et conscience religieuse. L’intervention de Françoise Dolto au Congrès international des médecins catholiques de 1951
15h10 – 15h30 Discussion
15h30 – 16h00 PAUSE
3. 4. c 16h00 – 16h20 Béraud Céline (EHESS, CNRS) La pratique de l’accompagnement dans le catholicisme contemporain. Entre conseil spirituel et soutien psychologique
16h20 – 16h40 Discussion
Quatre conférences sont organisées à Poitiers à l’Espace Mendès-France (1, place de la Cathédrale) en partenariat par l’Ecole doctorale de sciences humaines économiques et sociale de l’Université de Poitiers, l’Espace Mendès-France et la S.F.H.S.H.
| Mardi 15 novembre 2005 à 18H30 |
François Vatin | Le « travail » des sciences de l’homme aux sciences de la nature : étude de deux cas de transferts conceptuels au 19e siècle |
| Mardi 10 janvier 2006 à 18h30 |
Marc Renneville | L’histoire de la criminologie : bilan et perspectives |
| Jeudi 2 février 2006 à 18h30 |
Jean-François Braunstein | Le « style français » en histoire des sciences et l’histoire des sciences humaines |
| Mardi 7 mars 2006 à 18h30 |
Paul-André Rosental | Histoire de la passion démographique française |
Espace Mendès-France
1, place de la Cathédrale
BP 80964
86038 Poitiers Cedex
Tél : 05 49 50 33 08
Anne.Bonnefoy@pictascience.org