Autres écrits : Traité de la Conservation de santé (Guy Patin, 1632) : Chapitre II
Note [102]
« Et le fameux Lysis avalait quatre drachmes d’opium sans en être incommodé. » {a}
- La capacité d’accoutumance (et de dépendance) aux opiacés n’étonnait déjà plus guère au temps de Guy Patin.
« Il y en a qui écrivent qu’un certain Lysis de nom mangeait souvent demi-once d’opium tout à la fois, sans inconvénient aucun. Quant à moi, j’ai vu une femme à Nemours qui en prenait tous les jours demi-dragme sans danger. Bref, on dit qu’il y avait anciennement une famille en Candie, {a} en laquelle tous, unanimement et sans exception, ensorcelaient tous ceux qu’ils regardaient, mais principalement les enfants qui mouraient de languison {b} peu après. C’est pourquoi je trouve être véritable ce qu’écrivent plusieurs, savoir est que ceux qui ont été nourris de poison toute leur vie sont entièrement exempts de tous ses efforts. » {c}
- En Crète.
- Langueur.
- Méfaits.
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