À Johann Daniel Horst, le 8 mars 1658
Note [2]
« par cette cire et par ce lin, et par ces lettres qui sont les interprètes de l’esprit », Plaute (Pseudolus, acte i, scène 1, vers 39‑41) :
Phœnicium Callidoro amatori suo
[Phénicie à son amant Calidore,
Per ceram et linum litterasque interpretes,
Salutem mittit et salutem ex te expetit.
Par cette cire et par ce lin, et par ces lettres, mes interprètes, je t’adresse mon salut et sollicite le tien]. {a}
- Les Romains de l’Antiquité écrivaient leurs lettres avec un stylet sur une paire de planchettes de bois (tablettes, tabulæ) couvertes de cire. Elles étaient reliées entre elles avec un fil de lin, qui servait aussi à les fermer à l’aide d’un cachet de cire. Le procédé demeura en usage jusqu’à la vulgarisation du papier (v. note [8] du Naudæana 3).
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