[Ms BIU Santé no 2007, fo 219 vo | LAT | IMG]
Au très distingué M. Caspar Fausius, docteur en médecine à Heidelberg. [a][1]
Je vous remercie très profondément d’avoir reçu avec tant de gentillesse Charles Patin, [2] mon fils, de l’avoir accueilli et choyé avec tant de bienveillance. Il demeure chez vous par quelque funeste mauvais sort, sans avoir fait de mal, et je ne sais combien de temps il y restera. Aujourd’hui je vous écris sans autre fin que de vous faire savoir que jamais je n’oublierai cette immense faveur que vous m’avez faite. Je vous le confie donc et vous demande de l’aimer, de lui être favorable aussi longtemps qu’il résidera dans votre ville, [3] et de le recommander à vos collègues et à vos amis. Vale, très distingué Monsieur, et aimez-moi.
Écrit à la hâte de Paris, le 4e de février 1668.
Vôtre de tout cœur, G.P.
Beatus qui intelligit super peregrinum et sponte sua exulem, in die mala liberabit eum Dominus. [1][4]
"Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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