Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli (1651)
Chapitre viii
Note [1]
V. note [2], résumé de la Dissertatio anatomica, pour le mot néolatin elater que j’ai traduit par « élasticité », dans le sens de « variations de la pression atmosphérique », qu’elle a acquis après la loi de Boyle-Mariotte sur le lien entre la pression et le volume d’un gaz parfait. {a}
On disait raréfactif (rarefactorius) ce « qui a pouvoir de raréfier. La chaleur a une vertu raréfactive. Les médecins ont des remèdes raréfactifs qu’ils appellent aussi anodins, comme guimauves, pariétaire, etc. » (Furetière). {b} Raréfier a le sens de « disperser, dilater ».
- Établie par Robert Boyle (1662) puis par Edme Mariotte (1676) : P1 x V1 = P2 x V2, à température constante. La notion d’élasticité est assimilable à celle de pression (poids appliqué par unité de surface).
- V. notes Patin 12/803, notule {b}, pour les anodins, 19/1037 pour la mauve (dont la guimauve est une variété), et 11/9068 pour la pariétaire.
Dans ce chapitre consacré à l’hydrodynamique, Jean Pecquet exploite ses solides connaissances en physique et ses liens avec d’illustres savants de son temps. Il lui a valu un indéniable renom hors de la médecine. Parmi les nombreux textes qui l’ont repris ou commenté, quatre sources m’ont particulièrement aidé à le comprendre et à le traduire :
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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