Note [11]
Pour défendre son idée que, durant la grossesse, le fœtus se nourrit de chyle laiteux, Thomas Bartholin niait la différence évidente existant entre le méconium et les matières fécales que les enfants exonèrent après le début de l’allaitement. V. note Patin 25/242 pour l’huile d’amandes douces.
On note au passage qu’il croyait aussi, comme Hippocrate (v. infra note [12]), que le fœtus respire dans le ventre de sa mère, ou du moins y reçoit de l’air (ce qui est moins faux), et ce en lien avec le vagissement utérin (v. note [2], notule {a}, Historia anatomica, chapitre x).
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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