Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli (1651)
Chapitre viii
Note [12]
Au sens strict, on appelle météore tout phénomène naturel survenant à la surface de la Terre en lien avec l’atmosphère et avec les variations de son état ; Furetière :
« mixte inconstant, muable, imparfait, qui s’engendre des exhalaisons et vapeurs de la Terre élevées dans l’air, comme les pluies, les vents, les neiges, grêles, feux ardents et volants, {a} l’éclair, le tonnerre, la foudre. On y met aussi l’arc-en-ciel, le miel, la manne, {b} la rosée, {c} etc. On a vu des météores en forme de clochers ardents, de lances flamboyantes, de javelots brûlants, de traits de feu volants, de chevrons de feu, de chèvres sautelantes, {d} des étoiles volantes, &c. » {e}
- Tels les feux de Saint-Elme (v. note Patin 2/8135) ou les aurores boréales.
- Miel dit aérien, v. note Patin 5/8130.
- V. note Patin 6/853.
- Sautillantes.
- Tout cela était une source intarissable d’émerveillement et de superstitions populaires.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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