Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
4e de 6 parties

Note [13]

« Parle-moi de mes trois chèvres », Martial, Épigrammes, vi, xix, à l’avocat Posthumus :

Non de vi, neque cæde, nec veneno,
Sed lis est mihi de tribus capellis :
Vicini queror has abesse furto :
Hoc judex sibi postulat probari.
Tu Cannas, Mithridaticum bellum,
Et perjuria Punici furoris,
Et Sullas, Mariosque, Muciosque
Magna voce sonas, mauque tota.
Jam
dic, Postume, de tribus capellis.

[Mon procès n’est ni pour violence, ni pour meurtre, ni pour poison : il ne s’agit que de trois chèvres ; je me plains qu’un voisin me les a volées. Le juge en demande la preuve, et toi tu parles de la bataille de Cannes, de la guerre de Mithridate, des fureurs de la perfide Carthage, et tu cites les Sylla, les Marius, les Mucius, avec grand luxe de paroles et de gestes pompeux. Parle donc, Posthumus, de mes trois chèvres].

V. note [28], seconde Responsio, première partie, pour les vers du même Martial sur les futiles discussions à propos de « la laine de chèvre » (lana caprina).


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
4e de 6 parties, note 13.

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(Consulté le 08/12/2025)

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