Texte : Observationes de Venis lacteis (1655).
4. Appendice de la lettre
de Jean ii Riolan à
Charles Le Noble

Note [16]

Guillaume Rondelet, 3e de ses 18 Libri de Piscibus Marinis [livres sur les Poissons de mer], {a} chapitre xiiii, De Corde, page 68 : {b}

Piscium, qui pulmonibus respirant, cor à terrestrium animantium corde ferè non differt. Aures enim, quas vocant utrinque habet, similiter sinus duos et arterias φλεβωδεις, et venas αρτεριωδεις, tunica quoque inuolitur, quam περικαρδιον vocantn nutriturque maximè vena à parte inferiore, ipsum cingente ac veluti coronante. {c}

« Les poissons qui respirent par le moyen des poumons ont le cœur presque semblable au cœur des bêtes terrestres. Il a de côté et d’autre des petites éminences que l’on appelle oreilles, deux creux, veines artérieuses et artères veineuses, il est enveloppé d’une peau que l’on appelle περικαρδιον, {d} il est nourri d’une veine par le bas qui l’entoure comme une couronne. » {e}


  1. Lyon, 1554, vnote Patin 14/88.

  2. Après avoir dit que le cœur des poissons à écailles est très différent de celui des animaux terrestres.

  3. La traduction française est celle de Lyon, 1558, pages 62‑63.

  4. Péricarde.

  5. Veine coronaire.


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Observationes de Venis lacteis (1655).
4. Appendice de la lettre
de Jean ii Riolan à
Charles Le Noble, note 16.

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(Consulté le 08/12/2025)

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