Texte : Trois lettres de William Harvey
sur les Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1652-1655)
Note [17]
William Harvey était de nouveau (v. supra note [12]) à deux doigts de la vérité physiologique moderne, mais hélas sans pousser son raisonnement jusqu’à l’idée que l’aliment tiré de l’intestin grêle puisse se séparer en deux parties : celle, glucidique et protidique (sucres et viandes), qui se rend au foie par les veines mésaraïques, et celle, lipidique (graisses), qui emprunte les voies du chyle pour monter dans le thorax.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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