Note [18]
Les deux derniers mots qu’emploie Thomas Bartholin pour expliquer les vaisseaux lymphatiques sont inattendus. Sa description est plus claire dans la figure de ses Vasa Lymphatica (Copenhague, 1653, v. supra note [15]). Dessinés dans le tronc d’un chien, on y voit les lymphatiques des pattes antérieures rejoindre les veines axillaires et ceux du reste du corps converger vers le canal thoracique puis la veine axillaire gauche (mais sans entrer dans tous les détails de leur organisation complexe). C’est en voyant les lymphatiques hépatiques rejoindre la citerne de Pecquet que Bartholin s’est cru autorisé à prononcer ses pathétiques Hepatis obsequiæ [Funérailles du foie] et à rédiger son épitaphe.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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