Note [2]
Nicias est un peintre athénien du ive s. av. J.‑C. dont plusieurs auteurs antiques ont vanté les talents ; mais Jean ii Riolan me paraît avoir curieusement tiré sa citation du troisième discours, De amore sui [L’amour de soi-même] (page 654) qui suit l’Ethica Aristotelica [Éthique aristotélicienne] {a} de l’Allemand Johannes Cirellus : {b}
Quod Nicias pictor quondam excellentissimus pronunciavit, Auditores omnium ordinum præstantisimi, Artis pinguendi non exiguam partem in eo esse sitam, ut argumentum eligatur pingui dignum, et quod spectantium oculos idoneum sit tenere, id ad dicendi facultatem jure potest transferri.[Très éminents auditeurs de tous ordres, la sentence que l’excellent Nicias a jadis prononcée s’applique fort bien à la capacité d’enseigner : une partie non négligeable de l’art de peindre consiste à choisir le sujet du tableau, afin qu’il soit propre à retenir les yeux de ceux qui le contemplent]. {c}
- Lunebourg, Typis Venetis, sans date (1650), in‑4o de 674 pages.
- Autre nom de Johannes Crellius (Jan Crell), théologien socinien allemand : v. note Patin 3/1398.
- Crellius ne cite pas sa source, que je n’ai trouvée ni dans dans Élien, ni dans Plutarque, ni dans Pline l’Ancien.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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